L'ancien chef de l'État a été placé sur écoute par les juges depuis le 3 septembre 2013. Les juges enquêtant sur les accusations de financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007 ont ordonnéle placement sur écoute de deux téléphones utilisés par Nicolas Sarkozy les 3 et 19 septembre 2013, a annoncé le parquet financier.
Par ailleurs, "les lignes téléphoniques de Me Thierry Herzog", son avocat, "n'ont jamais été interceptées et enregistrées", a poursuivi le parquet. "Seule une ligne téléphonique, souscrite sous un nom d'emprunt, a été placée quelques heures sur écoute, immédiatement interrompue dès lors qu'elle a été identifiée comme étant la sienne", selon le parquet. Après l'annonce de ces écoutes, des avocats s'étaient indignés d'une atteinte "intolérable" au secret professionnel entre un avocat et son client.
Des sources proches du dossier avaient auparavant précisé que l'avocat avait été entendu par les enquêteurs de manière incidente, lors de ses conversations avec l'ancien président, qui était la véritable cible des écoutes judiciaires. Selon Le Monde, des téléphones de Claude Guéant et de Brice Hortefeux ont également été placés sur écoute à la demande des juges. Des sources proches du dossier ont précisé que c'est également le cas de l'actuel directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, Michel Gaudin, ancien patron de la police nationale.
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