Le ministre de l'Education nationale Benoît Hamon a annoncé ce jeudi 17 avril la publication d'"un autre texte" sur la réforme des rythmes scolaires complémentaire du décret de son prédécesseur Vincent Peillon "sous une dizaine de jours", dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (est de la France).
Le nouveau ministre a précisé que le décret de Vincent Peillon n'était pas caduc, quatre mois et demi avant la généralisation de la semaine de 4,5 jours en primaire.
"Mais nous publierons un autre texte sous une dizaine de jours, en complément. Il s'agira d'un assouplissement significatif qui permettra de tenir compte des expérimentations de qualité, qui poursuivent l'objectif de la réforme mais peinaient à s'inscrire dans le cadre du décret de janvier" 2013, a-t-il indiqué.
"Le principe des 9 demi-journées sera maintenu mais je ne m'interdis rien. Les formules favorables à l'enfant primeront sur un cadre théorique trop strict. Je tends la main aux maires, en particulier ruraux, et à ceux qui rencontreraient des difficultés. Mon bureau est ouvert mais je tiens à avertir les élus qui, par pure provocation politique, comme Jean-François Copé, affirment qu'ils refuseront d'appliquer la réforme, qu'ils se mettraient alors dans l'illégalité".
Interrogé sur la priorité au primaire, qui tarde à être visible sur le terrain à travers des mesures comme la scolarisation des enfants de moins de 3 ans, la refonte de l'éducation prioritaire et le dispositif "plus de maîtres que de classes", il a rétorqué : "je comprends la préoccupation légitime des enseignants et des parents, si souvent échaudés par des promesses non tenues. Moi, ministre de l'Education nationale, je serai le garant de la création de 60.000 postes au terme du quinquennat. Pour des raisons mécaniques liées au temps du recrutement et de la formation, il faudra attendre 2015 pour constater cette montée en puissance dans les classes".
Quant aux réserves de la Cour des comptes sur la pertinence des 60.000 créations de postes, il a fait valoir : "la Cour des comptes ne compte pas les inégalités sociales. Lincoln disait : 'Si vous trouvez que l'éducation coûte cher, essayez l'ignorance'. Si nous n'agissons pas, le chômage continuera d'augmenter et la perte de compétitivité s'accentuera".
Benoît Hamon, également ministre de l'Enseignement supérieur et qui effectue ce jeudi son premier déplacement en province, dans l'académie de Metz-Nancy, a indiqué qu'il n'était pas favorable à une hausse des frais d'inscriptions à l'université.
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