Les débats sur le projet de loi de la réforme des retraites, dans un climat houleux, ont pris fin à l'Assemblée nationale le 17 février. Sans vote sur l'ensemble du texte ni sur le fameux article 7, qui prévoit le report de l'âge légal de départ à 64 ans, au lieu de 62 aujourd'hui.
Cette absence de vote n'empêche pas le projet de loi de poursuivre son parcours législatif : les sénateurs commenceront à en débattre le 28 février, alors que la prochaine grande journée de mobilisation est prévue le 7 mars.
Entre-temps, durant ces quelques jours d'accalmie, l'exécutif tente de reprendre la main en ouvrant un débat sur l'amélioration des conditions de vie au travail et de mettre l'accent sur un nécessaire "effort". Ce lundi soir, le parti Renaissance doit en effet formuler des propositions sur le partage de la valeur en entreprises. Principale idée ? Que chaque entreprise de plus de 11 salariés mette en place des dispositifs obligatoires d'intéressement, de participation ou de primes défiscalisées pour ses salariés.
Par ailleurs, Emmanuel Macron, qui s'est tenu loin des débats relatifs à la réforme des retraites, est de retour sur le terrain, ce mardi 21 février, au marché de Rungis - le plus grand marché de produits frais au monde. L'objectif ? "Aller voir les "Français qui travaillent tôt", a annoncé l'Elysée.