"Ce soir s'achève la présidence la plus lamentable de la Ve République". C'est par ces mots très durs que Jean-Luc Mélenchon a débuté son discours, dimanche 7 mai, après la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, élu avec 66,06% des suffrages. Le leader de la France insoumise s'est ensuite félicité du rejet de l'extrême droite, "étrangère à l'identité républicaine" du pays.
Et le candidat défait au premier tour de prendre acte "sans barguigner" de l'élection d'un Emmanuel Macron qu'il qualifie aussitôt de "monarque présidentiel". "Puisse le sens du destin de notre patrie vous habiter monsieur le président et la pensée des démunis sans droit, sans toit, sans emploi, vous obséder. Puisse la France y trouver son compte", lance-t-il, visiblement peu convaincu. Jean-Luc Mélenchon accuse en effet l'ancien ministre de vouloir mener une "guerre contre les acquis sociaux du pays" et de prôner "l'irresponsabilité écologique".
L'eurodéputé appelle donc les "7 millions de personnes" qui se sont regroupées autour de son programme à "se mobiliser" pour les législatives, qu'elles aient voté pour Emmanuel Macron au second tour ou non. Et de conclure : "J'appelle tous ceux qui sont prêts à rompre avec le passé à se joindre à la France insoumise dont nous avons fait le mouvement de masse en tête dans tant de villes de notre pays", précise-t-il, avant de conclure : "Une nouvelle majorité parlementaire est possible autour de nous".
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