Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS, a écarté lundi 26 mai toute démission de François Hollande au lendemain de la cuisante défaite lors des élections européennes, un tel raisonnement étant selon lui "pour les factieux, pas pour un pays démocratique".
"Il faut respecter les institutions. Ce n'était pas une présidentielle, il n'était pas candidat. Qu'est-ce que c'est que cette histoire, qu'à travers d'une élection européenne, on va poser la question de la présidence de la République ? Ça, c'est pour les factieux, pas pour un pays démocratique", a déclaré Cambadélis sur Europe 1. "Le président de la République doit tirer les conséquences d'une élection européenne et j'espère qu'il portera ces conséquences à Bruxelles et que mardi, il dira à l'ensemble de nos partenaires qu'il faut diamétralement changer de politique. Et j'espère que nous ferons la même chose au Parlement européen, qu'il y aura la possibilité d'avoir une majorité de gauche, progressiste, autour de Martin Schulz pour faire en sorte qu'il y ait une orientation qui change en Europe".
"Le problème est qu'une majorité des Français qui ne se déplacent pas pour l'Europe et il y a 25% des Français qui veulent en sortir. C'est là ou il faut répondre", a affirmé le député de Paris. Le premier secrétaire du PS débattait avec le vice-président du Front National, Louis Aliot, et le député UMP Henri Guaino.
"La Ve république, c'est le lien entre le président et le peuple. Ce lien, manifestement, est rompu. On l'a vu dans les élections, on l'a vu dans sa popularité. Donc toutes les mesures qu'il va pendre, la politique qu'il va initier, seront frappés d'une grande majorité d'opposants, ce qui n'est pas facile pour gouverner la France", a estimé Aliot, dont le parti est arrivé en tête dimanche soir (24,96%). "Il reste (à M. Hollande) plusieurs choix : le référendum, mais il ne le fera pas parce qu'il est sûr de le perdre, et la deuxième chose est la dissolution de l'Assemblée nationale. Peut-on continuer avec un gouvernement et un président aussi impopulaires ? Si on veut continuer à faire la même politique sans tenir compte de tout ce qui s'est passé, je pense qu'on aura un nouveau succès aux prochaines élections".
Guaino a quant à lui jugé ce "débat sur les institutions pas très opportun. Les institutions de la Ve république, c'est tout ce qui tient encore à peu près debout dans notre démocratie extrêmement tourmentée".
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