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Réforme territoriale : "Dans le bon sens" pour le président de l'Association des régions
Pour Alain Rousset, président de l'Association des régions de France, qui se dit favorable au redécoupage territorial, "l'essentiel, c'est la puissance des régions".
Alain Rousset, le 22 avril 2014, à Paris. (archives)
Crédit : THOMAS SAMSON / AFP
Le président de l'Association des régions de France (ARS) Alain Rousset a salué mardi 3 juin le projet de réforme territoriale présenté lundi soir par François Hollande qui va selon lui dans le "bon sens", même si le découpage pourra être affiné à moyen terme.
"J'y retrouve mes petits si j'ose dire. L'essentiel c'est la puissance des régions. La force des régions. La façon avec laquelle on va répondre aux attentes des Français sur l'emploi, qu'ils soient chômeurs ou chefs d'entreprise", a déclaré au micro d'Europe 1 le socialiste Alain Rousset, par ailleurs président de la région Aquitaine. "La taille des régions est moins importante que leurs moyens", a-t-il ajouté, en évoquant le projet du président de la République, qui souhaite donner aux régions "davantage de responsabilités" et des "moyens financiers propres et dynamiques".
Découpage à revoir à moyen terme
Dans ce schéma réduisant le nombre de régions à 14 contre 22 actuellement, François Hollande a aussi prévu qu'elles seront seules compétentes pour soutenir les entreprises et porter les politiques de formation et d'emploi. "L'essentiel c'est qu'il y ait un mouvement en avant et ce mouvement en avant va dans le bon sens", a estimé Rousset, en ajoutant que les régions "seront puissantes" et pourront de ce fait "animer le développement économique".
"Bien sur il y aura des réactions parce ce que tel ou tel département est plus orienté vers telle ou telle métropole que vers telle autre; peut être faudra-t-il dans quatre, cinq, six ans revoir finement ce découpage pour qu'il soit après vue d'expert plus adapté", a-t-il ajouté. "Mais ce qui est essentiel c'est qu'aujourd'hui le président de la République ait tracé une piste de modernisation de notre pays. Je dis depuis très longtemps que la décentralisation est la mère de toutes les réformes en France".
Il a en outre estimé que "l'on ne peut pas chiffrer aujourd'hui", les économies que la réforme permettra de réaliser, écartant le chiffre de douze à 25 milliards d'euros évoqué par André Vallini, secrétaire d'Etat à la réforme territoriale.
