Réforme des retraites : Emmanuel Macron fustige "le déni de réalité" des oppositions

Dans un entretien à "L'Opinion", le président de la République estime que "tous ceux qui contribuent au déni de réalité préparent l'arrivée des extrêmes".

Emmanuel Macron, le 11 mai 2023

Crédit : YOAN VALAT / POOL / AFP

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Une réforme dont il est difficile de se dépêtrer. Dans un entretien à L'Opinion, publié ce dimanche 14 mai, Emmanuel Macron tente une nouvelle fois d'amorcer un nouveau tournant dans son quinquennat, tout en insistant sur sa volonté d'avancer dans le dossier de la réforme des retraites.

Le président de la République a réitéré le "regret" de ne pas avoir "réussi à expliquer suffisamment la nécessité" de la réforme des retraites. Mais dans son analyse, le chef de l'État fustige le "déni de réalité" qui a frappé les oppositions. "Certains ont prétendu que l'on pouvait éviter la réforme, sans dire ce qu’ils proposaient à la place", a-t-il critiqué.

Emmanuel Macron juge que ce déni "est le carburant des extrêmes". "Si tout le monde refuse d’affronter la réalité, le pays s'en relèvera mal", a-t-il ajouté tout en faisant une auto-critique. "C’est un élément de réalité sur lequel nous n’avons pas assez insisté : travailler un peu plus longtemps, c'est accroître la quantité de travail, donc de richesse dans notre pays". Et d'ajouter : "Tous ceux qui contribuent au déni de réalité préparent l'arrivée des extrêmes".

Tandis que la réforme des retraites a été au centre d'une contestation sociale, le chef de l'État a insisté sur le fait que "le cœur de la bataille derrière cette réforme des retraites, c'est le 'travailler plus'.

"J’ajoute que le dossier retraites est d’autant moins classé qu'il y a des dispositions qui ont été censurées, mais qui sont importantes et avaient fait l’objet d’un compromis en commission mixte paritaire - comme l’ensemble du texte final par ailleurs. Elles feront partie de la négociation avec les syndicats, je souhaite qu'on avance", a-t-il ajouté auprès de nos confrères de L'Opinion.

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