La pression monte au Parti socialiste. Et en particulier sur Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire sortant, qui doit pourtant quitter officiellement ses fonctions samedi 30 septembre. À tel point que l'ancien député de Paris a décidé de convoquer un bureau national extraordinaire dès vendredi soir. À l'origine de cette convocation de dernière minute, un début de fronde. Ils étaient une petite vingtaine de ténors du parti à se réunir lundi 25 septembre au soir dans un restaurant parisien, à l'initiative du député Luc Carvounas. Différentes sensibilités de l'aile gauche étaient représentées autour de la table, d'Emmanuel Maurel à François Kalfon, en passant par Patrick Mennucci ou Christian Paul.
Tous partagent un souhait : que le Parti socialiste se renouvelle et se situe clairement dans l'opposition à Emmanuel Macron. Leur but, plus officieusement : "S'organiser contre la mainmise du conglomérat hollando-cambadélisien" à la tête du parti. Un motif d'inquiétude agite en particulier cette petite bande : les intentions réelles de Jean-Christophe Cambadélis, qu'ils soupçonnent de vouloir placer l'un de ses fidèles, le tout nouveau sénateur du Val-d'Oise Rachid Temal, à la direction provisoire du parti, en lieu et place de l'actuelle direction collégiale censée pourtant durer jusqu'au congrès de la refondation cet hiver.
Ils s'inquiètent aussi pour les futurs statuts du parti socialiste refondé. Une convention spécifique sur l'organisation statutaire du Parti socialiste doit être organisée prochainement. Certains parmi les convives craignaient de voir les fameux courants du PS disparaître, comme au temps de la SFIO. Pas question bien sûr de transiger là-dessus non plus.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.