Propos anti-Roms d'un candidat FN aux municipales : Marine Le Pen dénonce "un procès d'intention"

INVITÉE RTL - La présidente du Front national estime que les propos de Paul-Marie Coûteaux, président du Siel et candidat FN-Rassemblement Bleu marine à Paris pour les municipales, ont été mal interprétés.

Marine Le Pen, invitée de RTL, le 6 mars 2014

Crédit : Fanny Bonjean / RTL.fr

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Marine Le Pen dénonce "un procès d'intention malhonnête". Le 19 février dernier, Paul-Marie Coûteaux, tête de liste FN-Rassemblement Bleu marine dans le VIe arrondissement de Paris pour les municipales a suggéré sur son blog de "concentrer" les Roms "dans des camps" comme remède à "l'abandon de la dignité nationale" que constituerait leur présence dans les rues. Avant de regretter quelques jours plus tard, que ses propos aient été mal interprétés. "Ça a déclenché une attaque scandaleuse de la part d'un certain nombre de médias", déplore Marine Le Pen.

Pour la présidente du Front national, le président de Souveraineté, Indépendance et Libertés (Siel, un micro-parti allié au FN au sein du RBM) "ne s'est absolument pas excusé". Fustigeant "un problème d'analyse" et "un stagiaire de l'AFP qui ne sait pas lire un texte", Marine Le Pen dénonce "un faux procès" fait uniquement parce qu'il s'agit d'un "candidat qui se présente sur les listes du Rassemblement Bleu marine", et regrette que "les candidats du Siel" ne puissent pas parler des Roms "quand tout le monde le fait". "Tapez 'camps de Roms' dans Google et vous allez voir combien d'occurrences il y a, 100.000 ou 200.000", assure-t-elle.

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