Pour réussir, un nouveau gouvernement "doit rompre avec le macronisme", réclame sur RTL Jordan Bardella

Après la chute du gouvernement Bayrou, le président du Rassemblement national dessine sa voie pour sortir de l'impasse.

Jordan Bardella sur RTL le 9 septembre

Crédit : RTL

Jordan Bardella : "Nous avons intégré que le combat judiciaire faisait partie du combat politique"

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À la suite du départ forcé de François Bayrou, survenu le lundi 8 septembre, après un vote de confiance qui l'a lui-même initié, le pays se retrouve à nouveau sans Premier ministre, sans majorité à l'Assemblée nationale et surtout avec une dette à hauteur de 3,3 milliards d'euros. Invité sur RTL, ce mardi 9 septembre, Jordan Bardella assure que "l'heure est grave".

Le président du Rassemblement national estime que le président de la République doit "rompre avec le macronisme". "Si M. Macron fait le choix de nommer un nouveau Premier ministre, alors ce Premier ministre n'a aucune autre possibilité que de rompre avec la politique qui est menée depuis 8 ans, auquel cas les mêmes causes entraîneront les mêmes conséquences et entraîneront par définition une censure du gouvernement", prévient-il.

Un retour aux urnes ?

Selon notre sondage Toluna-Harris Interactive pour RTL, réalisé ce lundi 8 septembre, après le vote de confiance, 43% des Français souhaitent que Jordan Bardella soit nommé Premier ministre. Le président du Rassemblement national souhaite de son côté "retourner aux urnes".

"Si on ne dissout pas l'Assemblée nationale, si on ne revient pas devant les Français d'une manière ou d'une autre, c'est-à-dire soit par la dissolution du Parlement, soit par la démission du président de la République et par l'organisation d'une nouvelle élection présidentielle qui pourrait permettre au pays de retrouver non seulement un cap, une majorité, mais de la stabilité, alors je ne vois pas comment quelque chose de sain pourrait émerger", assure-t-il sur RTL.

Jordan Bardella a également indiqué qu'il ne votera pas la motion de destitution lancée par La France insoumise. "Cette motion de destitution n'a aucune chance d'aboutir au regard de l'état actuel des forces du Parlement", estime-t-il. "La différence avec la France insoumise, c'est que moi je suis attaché à l'ordre républicain, à la stabilité du pays et que je ne veux pas le chaos", poursuit le député européen.

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