Pour Alexandre Jardin, "le pouvoir, ça vient d'en haut, la puissance ça vient d'en bas"

Ce vendredi 2 décembre, des milliers de personnes manifestent place Clichy, à Paris. Réunies sous la bannière de "La Maison des citoyens", elles militent contre le système centralisé en France pour mener ce qu'elles appellent une "révolution bienveillante".

Alexandre Jardin, porte-parole du mouvement, peut résumer l'action en quelques mots : "Tout ce qui ne nous intéresse pas, c'est qu'on parle des politiques. Tout ce qui nous intéresse, c'est qu'on parle des gens", dit-il. Car après les débats de la primaire de la droite et du centre et ceux, à venir, de la gauche, le cinéaste estime que "le rôle des citoyens", "le rôle des territoires" et "les gens qui font", sont les "trois grands absents" des débats. "Pour nous, explique Alexandre Jardin, la grande question, c'est de donner du pouvoir. Aux gens qui nous écoutent, aux élus locaux, qui sont capables, parce que tout ce qui est vrai en France, tout ce qui marche, ça marche localement."

Et à l'heure d'évoquer une éventuelle candidature de sa part, l'écrivain de se dérobe pas, affirmant : "il faudra bien que quelqu'un s'y colle. Ça pourrait être moi, mais ça n'est pas la question. La question, ce soir, c'est que les gens aient la possibilité d'exister." Car pour lui, "il faut qu'il y ait une révolte. Mais que ce soit une révolte des gens bien, des gens qui ont du cœur, des gens altruistes." Le cinéaste estime d'ailleurs que "le pouvoir, ça vient d'en haut, la puissance ça vient d'en bas. Et c'est ça la Maison des citoyens."