Le Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche est revenu mercredi 13 avril sur RTL, sur la question du port du voile à l'université. Un sujet abordé par Manuel Valls, mercredi 13 avril dans le journal Libération, mais aussi le 4 avril dernier au théâtre Déjazet.
À cette occasion le Premier ministre avait déclaré à ce sujet : "Je ne souhaite pas que l'on minimise ce qui se passe aujourd'hui dans une partie de nos universités". Un avis que ne partage pas du tout Thierry Mandon. "Si j'ai l'occasion de lui en parler, je lui dirai qu'il n'y a pas besoin de loi", a-t-il affirmé à l'égard de Manuel Valls, avant de se justifier : "Ce que je vois sur le terrain, ce que me disent tous les présidents d'université, c'est qu'il n'y a pas de problème et ce n'est pas utile de créer un problème là où il n'y en a pas".
Il n'y a pas de contagion du foulard
Thierry Mandon, Secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Pour le secrétaire d'État, il n'y a pas de raison de s'inquiéter face à une fausse invasion de foulard sur les bancs de la fac, car "il n'y a pas de contagion du foulard, il y a un état de la société et il y a des étudiante, qui ont tout à fait, parce qu'elles sont adultes, le droit de garder un foulard, le foulard n'est pas interdit dans la société française (...). Je pense qu'il n'y a pas besoin de ce texte", a-t-il martelé pour conclure.
Autre grand thème abordé ce mercredi matin : la sélection pour passer du master 1 au master 2 qui va devenir officielle à l'université. "Le décret est prêt, il sera présenté au CNESR,
l'assemblée de tous les partenaires sociaux du monde de l'enseignement
supérieur, lundi" 18 avril, a annoncé le secrétaire d'État. Un décret qui "régularise une situation qui dure depuis
14 années", assure Thierry Mandon avant de décrire ces sélections comme "larvées et illégales". Car cette
sélection de bac+4 à bac+5 a toujours existé. Nuance du décret, une université ne sera pas
autorisée à mettre l'ensemble de ses masters 2 sélectifs. Le secrétaire d'État a également insisté en parallèle sur l'importance de
l'orientation avant même les études supérieures. Car "certains
baccalauréats, promettent à leurs titulaires, un échec quasi assuré à l'université".
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