Plan d'économies : le PS compte toujours des frondeurs malgré les concessions de Manuel Valls

C'est ce mardi 29 avril que se tient le vote concernant le plan d'économies de Manuel Valls. Le gouvernement tente de convaincre l'ensemble des députés socialistes de se rallier à sa cause. Si les concessions du Premier ministre, qui a décidé de ne pas toucher aux petites retraites, ont convaincu certains d'entre eux, d'autres restes sceptiques.

"Il manque des inflexions substantielles qu'avait promis le président de la République après les municipales, estime le député PS Christian Paul. C'est d'abord considérer qu'on ne peut pas faire un programme d'aide massif envers les entreprises sans qu'il y ait en contrepartie un investissement et l'embauche. On ne peut pas considérer qu'il n'y a pas un risque de récession quand on va à marche forcée à 50 milliards d'économies. Notre abstention demain sera un vote d'alerte".

Même son de cloche chez Pascal Cherki, élu de Paris : "On a évité que les petites retraites soient gelées (...) Je ne voterai pas pour ce plan (...) Je ne négocie pas la manière la moins mauvaise possible de mener une politique d'austérité. Je pense que ça nous mènera dans le mur".

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