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Philippe Doucet, le 19 juin 2013
Crédit : MIGUEL MEDINA / AFP
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La contestation contre la loi travail est restée forte jeudi 26 mai partout en France, avec une multiplication des blocages, des arrêts de travail et des manifestations parfois émaillées de violences, tandis que le gouvernement était toujours à la recherche d'une sortie de crise. Sans compter les barrages et les "grévistes qui occupent leur entreprise", la CGT a recensé "près de 300.000 manifestants" en France, contre 400.000 une semaine plus tôt. Les autorités en ont dénombré 153.000 (128.000 le 19 mai). À un peu plus de deux semaines de l'Euro de football et face aux risques pour l'économie, le Premier ministre, Manuel Valls, a jugé "inacceptable" de "bloquer un pays". Cette huitième journée d'action, à l'appel de sept syndicats (CGT-FO-Solidaires-FSU-Unef-Fidl-UNL),a rassemblé à Paris 18.000 à 19.000 personnes selon la police, 100.000 selon les organisateurs.
De nouveaux incidents ont éclaté dans la capitale, des manifestants cagoulés ont brisé des vitrines, dégradé des véhicules, lancé des projectiles et poussé un chariot de supermarché enflammé vers des policiers, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Trente-deux personnes ont été placées en garde à vue à Paris, 62 dans tout l'Hexagone.
Inédite sous un gouvernement socialiste depuis 1981, la mobilisation entamée le 9 mars est montée d'un cran depuis le week-end, avec l'entrée en lice des salariés des sites pétroliers et des difficultés d'approvisionnement en carburant. Quatorze dépôts ont été débloqués sans incident, selon l'Intérieur. Principal point de crispation: l'article 2 du projet qui consacre la primauté aux accords d'entreprise dans l'aménagement du temps de travail, une ligne rouge pour les syndicats contestataires qui redoutent le dumping social. La confusion face à des discours contradictoires dans la majorité a été exacerbée jeudi lorsque Manuel Valls a recadré son ministre des Finances, Michel Sapin, réaffirmant qu'il "ne toucherait pas" à l'article 2. Depuis le Japon, François Hollande lui a donné raison. Le leader de la CGT, Philippe Martinez, a ironisé, estimant que le président n'avait "plus la majorité".
Le député socialiste d'Argenteuil-Bezons Philippe Doucet, est l'invité de RTL. Une interview à écouter dès 7h50 et à suivre en direct vidéo sur RTL.fr.
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