Le président français François Hollande sera lundi 20 janvier, sans sa compagne Valérie Trierweiler, aux Pays-Bas pour sa première visite officielle à l'étranger depuis la révélation il y a dix jours de sa liaison avec l'actrice Julie Gayet.
Hospitalisée le 10 janvier sous le choc des informations publiées par le magazine Closer, révélant l'"amour secret" du président, Trierweiler, 48 ans, a quitté samedi après-midi l'hôpital et a rejoint la résidence présidentielle de La Lanterne, proche du château de Versailles Elle doit s'y "reposer quelques jours", selon son cabinet. A peine sortie de l'hôpital, elle a tweeté ses remerciements "du fond du coeur" à ceux qui l'ont soutenue alors que l'un de ses trois fils, Léonard, 16 ans, se réjouissait sur le même réseau d'être "enfin avec (sa) mère".
Hollande, confronté à un déchaînement médiatique sans précédent
sur des affaires privées en France, a promis de "clarifier" la
situation de son couple avant sa visite d'Etat le 11 février aux
Etats-Unis à l'invitation du président Barack Obama et de son épouse
Michelle. Dimanche, le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone,
invité d'une émission sur la chaîne d'information télévisée en continue
BFMTV, a estimé qu'il faudrait qu'il "y ait une clarification pour
Valérie Trierweiler comme pour François Hollande". Interrogé sur le
rôle de Première dame, il a relevé que dans la situation de Trierweiler, "on voyait bien qu'il y avait un problème". "Elle ne
pouvait plus être journaliste politique (à Paris-Match)", a-t-il
précisé ajoutant "il était très difficile pour elle de trouver une
situation professionnelle".
En attendant le président Hollande sera lundi seul au déjeuner officiel offert par le roi des Pays-Bas Willem-Alexander, alors que les Premières dames sont traditionnellement conviées à ces repas officiels. Le statut de "Première dame" n'existe pas officiellement en France, et sa fonction, non définie mais parfois coûteuse, a souvent fait l'objet de polémique.
Mise en cause à plusieurs reprises alors qu'elle était elle-même
"Première dame", Carla Bruni-Sarkozy, pour qui le prédécesseur de
François Hollande, Nicolas Sarkozy, avait divorcé en 2007, s'est
refusée dimanche à "faire partie de la meute". "Je déteste
l'acharnement, en particulier l'acharnement médiatique. Je l'ai vécu
moi-même, j'en ai suffisamment souffert", a-t-elle dit à l'hebdomadaire
allemand Welt am Sonntag.
Côté diplomatique, la visite de Hollande aux Pays-Bas, la
première d'un président français depuis 14 ans, sera placée sous le
signe d'un renforcement des relations franco-néerlandaises, alors que
les deux Etats n'ont pas toujours été sur la même longueur d'onde au
sein de l'UE. Hollande arrive à La Haye après avoir cette semaine assumé un
virage "social-démocrate", en annonçant des réformes fiscales
favorables aux entreprises.
Le président aura des entretiens avec le Premier ministre libéral
Mark Rutte. Elu en 2010 sur un programme de rigueur budgétaire et de
durcissement de la politique d'immigration, Rutte, dont le ministre
des Finances Jeroen Dijsselbloem, est également président de
l'Eurogroupe (instance réunissant les ministres des finances de la zone
euro), entend ramener le déficit public néerlandais à 3% du Produit
intérieur brut (PIB) en 2014 alors que la France a obtenu un sursis
jusqu'en 2015.
Hollande se rendra également au siège de l'OIAC (Organisation
pour l'interdiction des armes chimiques), organisation chargée par
l'ONU de veiller à la destruction de l'arsenal chimique syrien d'ici à
la fin juin. Cette visite intervient deux jours avant l'ouverture de la
conférence de paix de Genève II pour trouver une solution politique
susceptible de mettre fin à la guerre civile qui a fait en Syrie plus
de 130.000 morts.
La Centrafrique, où la France est engagée dans une opération
militaire périlleuse, sera également évoquée, alors que, lundi, un
nouveau président de transition doit être élu à Bangui. Le même jour,
les ministres de la Défense européens se réunissent à Bruxelles pour
décider de l'envoi d'une mission de soutien dans ce pays toujours en
proie au chaos.
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