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Parti socialiste : 25.000 adhérents perdus en deux ans
Selon les informations du "Parisien", le Parti socialiste (PS) a perdu près de 25.000 adhérents en deux ans.
Le Parti socialiste aurait perdu près de 25.000 adhérents depuis 2012 (illustration).
Crédit : AFP / JACQUES DEMARTHON
Le chiffre, révélé ce dimanche 15 juin par Le Parisien, est fourni par un membre du bureau national des adhésions au PS. Selon lui, "plus de 10% des effectifs (du parti) ont été radiés" en deux ans. Paris, le Nord et les Bouches-du-Rhône sont les plus impactés.
Selon un membre du bureau des adhésions, Stéphane Bretout, "ce sont les déçus de la politique gouvernementale menée depuis deux ans qui quittent le PS".
"On nous quitte sur la pointe des pieds"
Le nombre exact d'adhérents n'est pas officiellement connu. Mais selon le quotidien, le chiffre de 300.000 membres avancé en avril par le premier secrétaire du parti, Jean-Christophe Cambadélis, "fait sourire les siens". "On nous quitte sans faire véritablement de bruit, sur la pointe des pieds, et ceux qui restent sont les gueulards", confie au Parisien "un ténor" de la rue de Solférino.
Ce samedi, Manuel Valls a lancé un sévère avertissement aux socialistes sur le risque de voir "la gauche mourir". Le Premier ministre a appelé sa majorité à serrer les rangs autour du seul "chemin" possible, le "réformisme" que représente le pacte de responsabilité.
La gauche n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République
Manuel Valls
Devant le conseil national du Parti socialiste, Manuel Valls s'est même voulu alarmiste : "Le risque de voir Marine Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2017 existe" et "oui, la gauche peut mourir", a-t-il lancé devant ses camarades réunis à la Maison de la Chimie à Paris, trois semaines seulement après la nouvelle déroute électorale des européennes.
"Nous sentons bien que nous sommes arrivés au bout de quelque chose, au bout peut-être même d'un cycle historique pour notre parti", a-t-il mis en garde, soulignant le fait que "la gauche n'a jamais été aussi faible dans l'histoire de la Ve République".
Face à ce constat, "nous devons nous réinventer", a-t-il exhorté, et "tenir bon, dans la durée" sur les "réformes" et "les choix économiques qui sont les nôtres". "Avec le président de la République, nous considérons que c'est le cap qu'il faut maintenir".
