214.000 entités offshores, 21 paradis fiscaux différents, 14.000 intermédiaires dont de grandes banques internationales, des chefs d'État et de gouvernement, des sportifs de renom... Le scandale "Panama Papers", dévoilé par 107 médias de 76 pays, fait état d'un vaste système de création de sociétés offshores dans des paradis fiscaux tels que le Panama ou les Îles Vierges britanniques. Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité à et l'Union douanière, se réjouit de ces révélations. "C'est une excellente nouvelle parce que ça donne des armes politiques pour dire 'ça suffit !'", lance-t-il lundi 4 avril au micro de RTL.
"Il y aura toujours un combat à mener contre l'évasion fiscale, la fraude fiscale, les comportements criminels et la corruption. Il y aura toujours une compétition entre les entités publiques, les fraudeurs et ceux qui les accompagnent", ajoute l'ancien ministre. Il affirme par ailleurs que "le secret bancaire, virtuellement, n'existe plus", notamment grâce à "l'échange automatique d'informations, une nouveauté qui a trois ou quatre ans et qui fait qu'on arrive à suivre les détenteurs de compte".
Il est selon lui urgent de mettre en place les dispositifs nécessaires pour promouvoir "la transparence" et mettre à mal "l'opacité" de certains "mécanismes d'optimisation fiscale". "C'est un combat politique qui est décisif pour la commission européenne. Il est vital pour nos concitoyens qui ne supportent plus, eux qui paient des impôts, que telle personne ou telle entité se comporte d'une manière exagérément privilégiée", conclut Pierre Moscovici.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.