Les bandes d'arrêt d'urgence "pourraient faciliter la circulation", estime Frédéric Cuvillier
TÉMOIGNAGE - Le secrétaire d'État aux Transports veut ouvrir les bandes d'arrêt d'urgence à certains types de véhicules sur des créneaux horaires précis afin de désenclaver les abords des grandes villes.

Rouler sur une bande d'arrêt d'urgence donne jusqu'à présent lieu à une amende de 135 euros. Une situation qui pourrait changer, le secrétaire d'État aux Transports réfléchissant à la possibilité de les ouvrir à la circulation. Une solution qui permettrait, selon lui, de limiter les bouchons autour des grandes villes.
"Je lance le débat (...) Elles sont mal utilisées (...) et pourraient, dans un certain nombre de lieux, décongestionner la circulation, estime Frédéric Cuvillier. Je demande de recenser les lieux où l'on pourrait améliorer l'utilisation des bandes d'arrêt d'urgence (...) avec une signalisation adaptée pour les bus, le covoiturage ou les taxis et les ouvrir sur des créneaux horaires, notamment pendant les bouchons".