"J'en ai assez qu'on me fasse des leçons !", a tonné Pierre Moscovicisur le Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, avant de s'en prendre à Nicolas Sarkozy. "Il a osé dire moi je ne vous ai jamais menti ! Mais enfin, son mandant, c'est 500 milliards de dettes publiques en plus, c'est des déficits qui étaient écrasants, plus importants que tous nos partenaires."
Le ministre s'est ensuite lancé dans une anaphore pour dénoncer le mandat de l'ex président de la République. "A-t-il fait la réforme du marché du travail ? Nous la faisons. A-t-il fait une réforme des retraites qui tienne la route ? Nous la faisons. A-t-il fait une réforme de la formation professionnelle ? Nous la faisons. A-t-il vraiment baissé le coup du travail ? Nous le faisons. A-t-il lancé un contrat de cette ampleur ? Nous le faisons, car nous voulons en effet que la France soit plus compétitive et plus attractive."
"C'est nous la gauche, cette majorité, qui va redresser un pays qui a été affaibli et cette tâche est énorme ! Je constate que l'on nous fait confiance pour la faire, comme souvent dans l'histoire de la gauche, nous allons réussir parce que la France est un grand pays et que nous prenons les mesures qui sont indispensables".
Pierre Moscovici était ce samedi au côté du Premier secrétaire du Parti Socialiste pour le rassemblement à la Mutualitéen vue des élections municipales et européennes. Le ministre de l'Économie, et accessoirement candidat sur la liste municipale de Valentigney (Doubs), confie aborder l'échéance avec sérénité.
"Sur le terrain, je vois une mobilisation convenable et une confiance faite à nos élus (...) Nous pouvons faire de bonnes municipales et nous pouvons aussi gagner certaines villes. Il ne faut pas être défensif, nous avons beaucoup de choses à faire valoir : le bilan de nos maires, leurs projets de qualité, et notre démarche de réforme du pays qui peut et doit convaincre, car elle est d'intérêt général."
C'est en redonnant confiance qu'on convaincra à ne pas voter Front national
Pierre Moscovici
Interrogé sur l'éventualité d'un Front national en tête au soir des élections européennes de mai, là aussi Pierre Moscovici s'est voulu rassurant. "Il n'y a aucune fatalité à ce que le FN sorte vainqueur des élections européennes. Quand on est confronté à une menace de cette nature là, il ne faut pas se replier sur soi. C'est en proposant plus d'intégration européenne à la croissance et à l'emploi, c'est en redonnant confiance qu'on convaincra à ne pas voter Front national".
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte