Municipales à Paris : NKM veut ouvrir ses listes à ceux qui ne sont "pas de sa famille politique"

Nathalie Kosciusko-Morizet a revendiqué ce matin sur RTL "le renouvellement et l'élargissement" des listes de la droite pour les municipales à Paris, même si cela lui vaut des dissidences dans son propre clan.

"On ne prend pas tous les mêmes qu'en 2001 et en 2008" et "l'élargissement ça veut dire qu'on ouvre, qu'on fait de la place à ceux qui ne sont pas traditionnellement de ma famille politique", a expliqué la candidate de l'UMP, invitée sur RTL qualifiant l'accord dès le 1er tour avec les centristes du Modem et de l'UDI d'"événement majeur".

"Je ne veux pas qu'il y ait un seul parti, je ne trouve pas ça sain, qui dirige, qui gouverne la ville et donc je propose autre chose", a martelé NKM. "C'est une condition de la victoire et je pense plus que ça que c'est une conviction d'un monde de gouvernance différent derrière".

Ce sont des querelles d'égos

Nathalie Kosciusko-Morizet

"Et donc il y a des déçus", a encore constaté NKM, en référence notamment à l'homme d'affaires , qui veut lancer aujourd'hui ses propres listes, ou encore à certains barons de la droite, comme et son fils Dominique dans le Ve arrondissement.

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"Ce sont des querelles d'égos", a tranché la candidate sans concessions, balayant d'un revers de la main ces listes dissidentes.  "Ce sont des gens qui en fait voulaient être sur mes listes et qui pour certains d'entre eux aujourd'hui font du chantage genre "retenez-moi ou je fais un malheur" en disant je voulais être numéro 2 on me propose numéro 4 c'est scandaleux"....

Ne pas remplacer un clan par un autre clan

Mal au point dans les sondages, Nathalie Kosciusko-Morizet s'en est aussi pris violemment à ses adversaires de gauche. Pour NKM, "les socialistes se sont enfermés sur eux-mêmes" depuis 2001 et ont ainsi reproduit le système de la droite parisienne qui leur a précédé "dans ce que ça avait de pire".

"Moi, ce je que je propose aujourd'hui avec Christian Saint-Etienne (UDI) et avec mon amie Marielle de Sarnez (Modem), c'est autre chose que de remplacer un clan par un autre", s'est félicité la candidate de la droite.