Cet automne, les élus socialistes se rassuraient, convaincus d'être bien implantés, d'être jugés sur leur bilan local. Mais le vent tourne.Le scrutin se nationalise, tous les indicateurs le montrent. À Paris, Lyon et dans certaines villes moyennes comme Dijon, les socialistes tiennent leur position.
Mais ailleurs, beaucoup risquent de boire la tasse. À Strasbourg par exemple, grande ville socialiste, un récent sondage Ifop-Sopra Group pour RTL l'a montré : le maire, Roland Ries, n'est plus à l'abri.
Autres exemples : Auxerre, ville moyenne, peut basculer. La tonalité est la même à Reims, où la droite est unie. Pareil à Pau, que vise François Bayrou, ou à Quimper, ville où s'accroche l'ami du Président Bernard Poignant.
À ce rythme de démobilisation des électeurs de gauche, les socialistes pourraient subir une sévère déconvenue, comme en 1983, deux ans après l'élection de François Mitterrand.
Mécaniquement, la droite devrait en profiter. "On aura une vague bleue", répétait Jean-François Copé au Grand Jury RTL. Sauf que le Front national va lui imposer des triangulaires au deuxième tour, en particulier dans le sud-est.
Une éventualité qui devrait d'ailleurs aider le PS en faisant trébucher quelques candidats UMP. Le parti de Marine Le Pen rêve de prendre une poignée de villes, à commencer par Hénin-Beaumont. En somme, beaucoup de suspense en perspective.
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