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Municipales 2014 : Marine Le Pen critique le "ni-ni" de l'UMP
Le présidente du FN estime que la position du parti de droite est "bancale", rappelant les alliances de l'UMP avec la gauche dans plusieurs villes.
Marine Le Pen à Nanterre, le 25 mars 2014. PIERRE ANDRIEU / AFP
Le soutien de membres de l'UMP à des listes de gauche ne passe pas auprès de Marine Le Pen. La président du Front national a dénoncé l'alliance de l'UMP et du PS dans plusieurs villes, notamment à Forbach, dans laquelle son lieutenant Florian Philippot est candidat. Elle a estimé mercredi 26 mars que "le ni-ni de l'UMP semble un peu bancal". Interrogée au Talk Orange-Le Figaro sur le principe du front républicain anti-FN défendu par les socialistes, elle a répondu: "L'UMP a fini par comprendre que c'était un piège qui était lancé par le PS. Ils devraient d'ailleurs aller au bout de leur logique."
"Quand un député UMP va soutenir le candidat PS à Forbach, il devrait être exclu", a-t-elle estimé au sujet de la ville de Moselle que son lieutenant Florian Philippot espère gagner. "Le député UMP de Sarreguemines, Céleste Lett, apporte son soutien officiel à la liste conduite par Laurent Kalinowski", le candidat PS, avait dénoncé M. Philippot dans un communiqué mercredi matin. Il y aura à Forbach une quadrangulaire puisque deux listes de droite n'ont pas réussi à s'entendre et se maintiennent.
Leur "ni-ni" semble un peu bancal
Marine Le Pen
"Lorsqu'on assiste à Billy-Montigny à une fusion de liste entre l'UMP et le Parti communiste, évidemment il devrait être exclu", a aussi accusé la patronne du FN, évoquant une ville où le candidat frontiste José Evrard est arrivé deuxième avec 26,9% des voix derrière une liste Union de la gauche. "Leur +ni-ni+ semble un peu bancal", a-t-elle conclu.
Par ailleurs, un sénateur UMP de Moselle, François Grosdidier, a appelé dans un communiqué à "barrer la route" à la liste FN-DVD constituée entre les deux tours à L'Hôpital (Moselle), une manière de s'écarter du "ni-ni" prôné par son parti. Concernant Forbach, il a fait valoir que "le maintien des listes de droite républicaine est peut-être la meilleure façon de cristalliser l'électorat de droite, pour ne pas le libérer en direction du Front national". Pour lui, "ce sont les abstentionnistes du 1er tour qui peuvent faire barrage au Front national" et empêcher la victoire de Florian Philippot.
