Municipales 2014 : "L'UMP est en train de renaître", se félicite Copé

Les résultats de l'UMP au premier tour des municipales marquent une "renaissance" de l'UMP, pour Jean-François Copé. Au micro de RMC/BFMTV, le président de l'UMP s'est félicité de ce scrutin favorable à la droite (les listes UMP devancent celles du PS à 46,54% contre 37,74%) et a reconnu que l'UMP  était "en train de renaître après deux années difficiles". Lui-même a été réélu (pour un quatrième mandat) à Meaux (Seine-et-Marne), avec plus de 64% des voix.

Pour le second tour dimanche 31 mars, "le Front national va peut-être empêcher l'UMP de gagner un certain nombre de villes (...) C'est pour ça que je dis aux Françaises et aux Français: j'ai compris, tout le monde a compris votre exaspération, je la vis sur le terrain. Mais si on revote FN au second tour, c'est un coup de main à la gauche", a-t-il mis en garde. Le président du principal parti d'opposition a ainsi  réaffirmé qu'il n'y aurait "aucun alliance d'aucune sorte" entre l'UMP et le FN, le parti frontiste étant un "vieil allié objectif du PS".

Pas d'appel à voter PS

Le président de l'UMP refuse aussi d'appeler à voter à gauche pour faire barrage au Front national. Il n'y aura "pas non plus d'appels à voter pourle PS qui est allié avec l'extrême gauche, le Front de gauche", a réaffirmé ce partisan du "ni-ni". "Pour moi, le Front de gauche comme le Front national, c'est bien souvent le même combat. Ils ont d'ailleurs le même programme économique", a également affirmé Jean-François Copé. Il a ainsi de nouveau demandé aux électeurs FN du premier tour de se "reporter sur l'UMP" au second.
Il a également déploré que Jean-Marc Ayrault n'ait pas eu "un mot de regret pour assumer le désaveu de sa politique" qui est "un échec", lors de son intervention télévisée dimanche 23 mars. "Les Français, avec bon sens, ont dit stop" à cette politique, a-t-il ajouté.
Voterait-il pour François Bayrou, en ballottage favorable à Pau, s'il votait dans cette ville? "Oui", a-t-il admis, tout en ajoutant qu'il avait "des différences importantes" avec le président du MoDem. Celui-ci avait en effet apporté son soutien à François Hollande au second tour de la présidentielle en 2012 contre Nicolas Sarkozy. "J'espère qu'il (François Bayrou) voudra bien reconnaître publiquement qu'il regrette de l'avoir soutenu", a-t-il dit.