Municipales 2014 à Dijon : François Rebsamen, souverain en son domaine

La ville :  chef-lieu de la Bourgogne, Dijon compte près de 152.000 habitants. Son aire urbaine totalise plus de 373.000 âmes.

Les enjeux : difficile d'imaginer Dijon tomber à droite, en mars prochain. Passée à gauche en 2001, la mairie s'est solidement ancrée à gauche et seule une catastrophe semble pouvoir déloger François Rebsamen. En poste depuis treize ans, le maire de Dijon est opposé à une liste UMP/UDI menée par le sénateur Alain Houpert ainsi qu'à Edouard Cavin, un jeune (24 ans) candidat FN.

Dijon est une ville importante pour la gauche : une large victoire de François Rebsamen, proche de François Hollande, pourrait faire office de symbole de la résistance aux mauvais sondages et à la défiance des Français envers le gouvernement. Une bonne performance pourrait également permettre à cet élu, fervent défenseur du cumul des mandats, de venir de nouveau toquer à la porte du gouvernement. Il se dit que l'homme était un temps intéressé par le ministère de l'Intérieur. Si l'on n'imagine pas François Hollande se séparer de Manuel Valls, il est tout à fait concevable de le voir s'adjoindre les services du fidèle François Rebsamen.

Les candidats :

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Les sondages :  François Rebsamen (PS) est donné vainqueur dès le premier tour avec 50% des voix devant Alain Houpert (UMP-UDI ; 27%), Edouard Cavin (FN ; 12%), Isabelle de Almeida (FG ; 6%) et David Lanaud du Gray (sans étiquette ; 5%).

La précédente élection : François Rebsamen (PS) est élu dès le premier tour avec 56,17% des voix devant François-Xavier Dugourd (UMP ; 36,44%). Les quatre autres candidats ne dépassent pas les 2,44%.