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Matignon : Nicolas Sarkozy rejette l'option Cazeneuve et appelle à un "Premier ministre de droite"

Selon l'ancien président de la République, Bernard Cazeneuve n'est pas "en adéquation avec le centre de gravité de la politique française". La France est depuis 45 jours avec un gouvernement démissionnaire.

Nicolas Sarkozy le 14 février 2024

Crédit : BERTRAND GUAY / AFP

MATIGNON - Nicolas Sarkozy appelle à nommer "un Premier ministre de droite"

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L'ancien président Nicolas Sarkozy appelle les Républicains (LR) à œuvrer pour "faire nommer un Premier ministre de droite". Il estime en outre que l'ex-PS Bernard Cazeneuve n'est pas "en adéquation avec le centre de gravité de la politique française" dans un entretien mis en ligne sur le site du Figaro.

"Je souhaite que ma famille politique œuvre à faire nommer un Premier ministre de droite plutôt que de céder à la facilité de laisser nommer une personnalité de gauche", indique-t-il. Selon Nicolas Sarkozy, LR ne court aucun risque de "dissolution" dans la macronie.

Dans cet entretien, l'ancien chef de l'État (2007-2012) met tout son poids pour faire changer d'avis les dirigeants des Républicains qui refusent toute coalition ou participation au futur gouvernement, proposant au contraire un "pacte législatif" qui reprend des mesures de droite principalement sur l'immigration et le travail.

"Je ne comprends pas la position qui consiste à proposer au président de la République un programme minimum tout en affirmant vouloir rester en dehors de l'équipe gouvernementale qui serait en charge de l'appliquer !", s'agace Nicolas Sarkozy, convaincu "qu'on ne change les choses que de l'intérieur".

Xavier Bertrand, un bon choix

Dans cet entretien diffusé à un moment où le nom de Bernard Cazeneuve circule pour Matignon, Nicolas Sarkozy estime que l'ex-PS "porte, sans doute de façon un peu injuste, la tunique d'un hollandisme finissant".

"Ce n'est pas la solution qui m'apparaît la plus en adéquation avec le centre de gravité de la politique française, qui est à droite", estime-t-il.

Interrogé sur les noms de potentiels chefs de gouvernement issus de la droite, il répond que "si Xavier Bertrand souhaite prendre sa part au redressement de la France et éviter la crise, c'est un bon choix". "Je ne porterai jamais de jugements négatifs sur les gens qui veulent s'engager", ajoute-t-il, précisant qu'il y a "d'autres noms".

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