Manuel Valls préfère que les jihadistes restent en Irak, même s'ils y risquent la peine de mort. L'ancien premier ministre de François Hollande s'est prononcé contre le retour des jihadistes français arrêtés à l'étranger, dans une interview mardi 23 janvier sur BFMTV.
Il a notamment cité le cas d'une Allemande d'origine marocaine, condamnée à mort dimanche 21 janvier à Bagdad. Elle a été reconnue coupable de "soutien logistique et d'aide à une organisation terroriste pour commettre des crimes", avait précisé dans un communiqué le porte-parole de la cour.
Pour Manuel Valls, on ne peut pas dire aux Français victimes de terrorisme qu'on va demander l'extradition des terroristes pour les juger en France. Pour lui, c'est un "non" ferme.
"Il y a une confrontation juridique voire quasi-philosophique entre ce que représentent comme danger pour nous ces terroristes et cette question de la peine de mort", a toutefois reconnu l'ancien premier ministre. Il recommande plutôt "d'intervenir auprès de ces pays pour que la peine de mort ne soit pas appliquée".
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