Avec le report sine die de la loi sur la famille, le gouvernement s'offre un énième couac. Cette annonce intervient au lendemain des manifestations contre la procréation médicalement assistée (PMA) et les mères porteuses (GPA), qui ont rassemblé 100.000 personnes à Paris. Pourtant, aucune de ces deux dispositions ne figuraient dans le projet de loi.
La ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti
souhaitait "adopter le droit aux familles actuelles". Mais Manuel Valls, le ministre de l'Intérieur a mis fin au débat sur RTL, en déclarant qu'il n'y aura "pas de PGA et de PMA dans la loi Famille".
C'était la mesure phare du projet de loi sur la famille :
la légalisation du statut de beau-parent. Actuellement, il n'en dispose d'aucun.
Le gouvernement souhaitait ainsi faciliter la vie quotidienne des familles
recomposées. Pour y parvenir, de nouveaux "outils juridiques"
auraient apporté une reconnaissance dans le rôle joué par le beau-parent vis-à-vis
de l'éducation des enfants, notamment pour la signature de papiers
administratifs ou médicaux.
Le texte prévoyait également la simplification de "l'adoption
simple", c'est-à-dire celle qui ne rompt pas les liens avec la famille
biologique. L'enfant adopté conserverait des liens juridiques avec ses parents
biologiques. Cette mesure aurait permis de favoriser la "prise en charge
des quelque 150.000 enfants placé à l'Aide sociale à l'enfance (ASE)",
explique L'Express.fr.
Ces enfants adoptés qui changent de familles d'accueil
n'ont pas de référent fixe. Cet article du projet de loi famille aurait assuré
un foyer stable aux enfants, tout en leur permettant de conserver un lien avec leurs
parents biologiques.
La notion de "né sous X" figurait aussi dans le
texte voulu par Dominique Bertinotti. La ministre de la Famille comptait
élargir l'éventail d'informations communiquées aux enfants. Ils auraient eu accès
aux dossiers médicaux de leurs géniteurs.
Une médiation à l'égard des couples séparés était prévue au programme. Le but est d'aider les parents en conflit à trouver un accord sur le mode de garde, ou encore les droits de visite ou le montant de la pension alimentaire. Ce "contrat de coparentalité" aurait ensuite été soumis et validé par un juge.
Dans le projet de loi famille, le gouvernement envisageait l'instauration d'une pré-majorité concernant certaines actions citoyennes. Ainsi, créer une association ou voter aux élections locales aurait été accessible dès l'âge de 16 ans.
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