Il n'a pas cédé. Malgré les clameurs des automobilistes, les "unes" vengeresses de certains journaux. Malgré le manque de soutien manifeste du président de la République et de son ministre de l'Intérieur, qui ont préféré regarder ailleurs.
Même quand il faisait beau et chaud, Édouard Philippe a connu la froideur glacée de la grande solitude de l'homme politique qui se prend en pleine face la vague de l'impopularité. Mais il n'a pas cédé. Il faut le comprendre : ce n'est pas si souvent qu'Emmanuel Macron lui laisse décider quelque chose sans lui tenir la main ou lui voler la parole.
Leurs lointains successeurs sont devenus libéraux en économie. Ils sont donc devenus interventionnistes en matière de comportements. Il faut bien qu'ils trouvent un rôle et une utilité. Pour les technocrates et politiques d'antan, sauver des vies c'était servir la puissance économique de la France.
Pour Édouard Philippe et ses congénères, sauver des vies c'est réduire le nombre d'accidents de la route, ou imposer d'innombrables vaccins, ou encore améliorer l'environnement. Du temps de Pompidou, l'État faisait de la politique. Aujourd'hui, il fait la morale.
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