Législatives 2024 : Roussel, Beaune, Abad... Les personnalités éliminées dès le premier tour

Le premier tour des élections législatives s'est joué ce dimanche 30 juin. Un scrutin serré dont le Rassemblement national est sorti vainqueur, avec plus de 33% des voix à l'échelle nationale. Des résultats qui ont réservé quelques surprises aux électeurs. Si de nombreux candidats se sont qualifiés dès le premier tour avec des scores écrasants, comme Marine Le Pen (RN) dans le Pas-de-Calais, ou Mathilde Panot (LFI), dans le Val-de-Marne, d'autres candidats ont été définitivement mis hors-jeu. 

C'est le cas de Fabien Roussel, premier secrétaire du Parti communiste français (PCF), battu dans la 20e circonscription du Nord par un candidat RN. Un échec d'autant plus marquant qu'il est le seul dirigeant du Nouveau Front populaire à avoir été éliminé au premier tour. "Beaucoup d'entre vous vont être déçus (…) le candidat du Rassemblement national l’emporte dès le premier tour en réalisant 50,3 % des voix", a annoncé Fabien Roussel dimanche soir sur LCP, avant de se dire "battu mais pas abattu". Même déception pour Léon Deffontaines, tête de liste PCF aux européennes, largement battu par son adversaire RN dans la 3e circonscription de la Somme, avec 15.03% des voix contre 48.9%, précise notamment La Dépêche.

Autre surprise, Clément Beaune, ex-ministre des Transports d'Emmanuel Macron, n'a pas fait le poids face au socialiste et bras droit d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, élu d'office avec plus de 50% des voix dans la 7e circonscription de Paris, indique Le Monde. Mais il n'est pas la seule personnalité du camp macroniste à être balayée : la ministre sortante Sabrina Agresti-Roubache, arrivée en troisième position derrière le RN à Marseille, a décidé de se désister pour faire barrage.

Figures clivantes, Damien Abad, l'ancien ministre des Solidarités écarté du gouvernement après des accusations de viol, et Jérôme Cahuzac, l'ex-ministre du Budget condamné pour fraude fiscale, ont été éliminés. Le premier, qui se présentait sans l'appui de la macronie, a perdu sa circonscription de l'Ain, où il était élu depuis 2012, face à Marc Chavent des LR, qualifié avec 39.1% des voix. Le second s'est incliné en quatrième position dans la 3e circonscription du Lot-et-Garonne, derrière la candidate RN Annick Cousin, créditée à 41%, les candidats Divers droite (24,9 %) puis Nouveau front populaire (18,4 %). 

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