L'intrusion de membres de Greenpeace dans la centrale nucléaire de Fessenheim relance le débat sur la sécurité dans ces zones sensibles. Alors quela plupart des membres de l'organisation qui ont mené l'opération se trouvent actuellement en garde à vue mais ne devraient pas être trop lourdement sanctionnés, la loi ne prévoyant pas ce genre de cas.
Selon Jean-Luc Cardoso, délégué CGT de Fessenheim, il faut changer de manière de faire pour dissuader d'autres militants de mener le même type d'intrusion. "Il faudrait peut-être les traiter comme des terroristes (...) On les laisse progresser, c'est pas comme ça qu'il faut que ça fonctionne. Il faut que l'on montre comment ça se passe en vrai", estime-t-il.
Sans aller jusque-là, le gouvernement pense à installer des barrières électriques à haut voltage autour des centrales. L'intensification de la présence des gendarmes, dont les pelotons de protection surveillent l'extérieur des centrales, a également été évoquée. A l'heure actuelle, ces derniers ne sont tenus de ne pénétrer dans les centrales qu'en cas de problème, des vigiles privés gérant le site.
Si le gouvernement transforme le périmètre en zone de défense hautement sensible, celle-ci deviendra militaire et pourra être surveillée par les gendarmes voire l'armée.
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