Nucléaire : 20 militants de Greenpeace interpellés, une quinzaine encore à Fessenheim

"Une quarantaine d'individus" sont entrés sur le site de la centrale de Fessenheim, a indiqué le ministère de l'Intérieur. "Ils ont été immédiatement détectés, et identifiés comme étant des militants écologistes menant une action exclusivement médiatique", a déclaré le porte-parole du ministère Pierre-Henry Brandet. Des militants de Greenpeace se sont en effet introduits sur le site de la plus vieille centrale française pour dénoncer le danger du nucléaire.

Une vingtaine d'entre eux ont été interpellés alors que quinze autres se trouvent encore sur le toit du bâtiment réacteur où ils ont déployé une banderole. Le ministère a souligné qu'à  "aucun moment l'intégrité de la centrale n'a été menacée" et "la riposte des gendarmes a donc été adaptée pour les interpeller dans les conditions maximales de sécurité".

Ces militants appellent les autorités de la centrale et les pouvoirs public à faire cesser "ucléaires vieillissantes en Europe", dans un message qui clamait en anglais "Stop risking Europe". Selon l'ONG, une cinquantaine de militants participaient à cette opération surprise démarrée à l'aube, vers 5H30.  En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim est la seule des 19 centrales françaises dont par François Hollande, pour fin 2016.