"L'heure du soupçon est arrivé, celle de la déception également", dit Pascal Praud

"Cher François Fillon, je vous écris au sujet de mon épouse. Elle s'appelle Belphégor", lit Pascal Praud. "Elle était employée au Louvre jadis. Elle cherche du travail. Elle ne souhaite pas trop bouger de notre château que nous possédons à 200 kilomètres de Paris", poursuit-il. "Elle ne connait pas grand chose à la vie politique, mais elle aimerait un bon salaire. Elle pourrait commencer à 3.900 euros, pour aller jusqu'à 7.900 euros bruts. Qu'en pensez-vous ?", dit encore le journaliste à l'adresse du candidat de la droite à la présidentielle.

"J'ai lu dans la presse que l'Assemblée nationale semblait une bonne planque. Pensez-vous pouvoir l'aider ?", interroge-t-il. "Cher François Fillon, je sais qu'il est de bon ton de convoquer le général de Gaulle à toutes les sauces. Je le laisse à Colombey", ajoute Pascal Praud.

"Mais sachez que je n'imaginais pas vous écrire cette lettre. Pas vous, pas ça ! Pas aujourd'hui, pas maintenant, comme disait l'autre !", clame le journaliste. Avant de conclure : "L'heure du soupçon est arrivé, celle de la déception également".