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Wikileaks : Julian Assange accuse François Hollande d'un "coup de poignard dans le dos"

Le fondateur de WikiLeaks critique le chef de l'État après le refus d'asile en France signifié à son égard.

Julian Assange lors d'une conférence de presse à l'ambassade d'Equateur à Londres, le 18 août 2014.
Crédit : AFP PHOTO / POOL / JOHN STILLWELL
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Reclus depuis trois ans à l'ambassade d'Equateur à Londres, Julian Assange accuse François Hollande de lui avoir asséné "un coup de poignard dans le dos" en rejetant début juillet sa demande d'asile en France. "Il y avait eu des contacts directs entre François Hollande et moi. Des SMS échangés via mon conseiller juridique français. Il y avait des signaux encourageants donnés par le président français", affirme le fondateur de Wikileaks, dans un entretien au magazine Society paru vendredi 18 septembre.

Assange a lancé sa démarche après avoir reçu le soutien de Taubira

"Hollande ne rejetait pas la communication, il l’encourageait", poursuit-il en ajoutant que le chef de l'Etat "était au courant de ce projet". Interrogée, la présidence française s'est refusée à tout commentaire. "D’une certaine façon, sa réponse a été un coup de poignard dans le dos", estime aussi l'Australien, en s'interrogeant sur "ce qui l'a poussé à se raviser entre (leurs) premiers échanges et sa réponse publique finale". "Est-ce qu’il avait cette intention depuis le début? Peut-être désirait-il se montrer ferme, pas tellement face aux Français, mais face aux États-Unis et au Royaume-Uni. Se montrer loyal envers eux. Et rejeter publiquement une telle demande était une façon de le faire", avance-t-il.

Le fondateur de Wikileaks avait présenté sa requête d'asile en France de manière informelledans une longue lettre ouverte publiée le 3 juillet par le quotidien Le Monde, un choix délibéré selon lui. "On n’était pas certains d’obtenir une réponse à 100%. C’est d’ailleurs pour cela que la lettre n’est pas une demande d’asile formelle. L’idée était d’éviter de créer un précédent en cas de refus", explique-t-il dans Society. Il souligne avoir "décidé de lancer cette démarche après avoir reçu publiquement le soutien de la ministre française de la Justice", Christiane Taubira.

Cette dernière avait affirmé le 26 juin qu'elle ne ne serait "pas choquée" à l’idée d’accueillir Assange en France, une hypothèse qu'avait pourtant exclu un jour auparavant le Premier ministre Manuel Valls. La requête de Julian Assange était intervenue une semaine après la révélation de la mise sur écoute de présidents français pendant plusieurs années par la NSA.

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