La décision du Président américain n'a pas fait l'unanimité, c'est peu de le dire. Donald Trump a en effet désigné début décembre Jérusalem comme capitale d'Israël en lieu et place de Tel-Aviv et a également annoncé le transfert prochain de l'ambassade américaine. "La France a fait état de son désaccord", a martelé Jean-Yves Le Drian ce vendredi 15 décembre sur RTL.
"Il faut un cadre, une méthode et un objectif sur cette question", a explique le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. L'objectif étant que "les deux états (Palestine et Israël, ndlr) vivent en sécurité l'un et l'autre avec des frontières reconnues. Il faut donner aux Palestiniens un espoir et qu'Israël assume ses responsabilités", a-t-il poursuivi. En ce qui concerne la position concrète de la France, le pays accompagnera "toute initiative permettant d'aboutir à la paix au Proche-Orient", a assuré le ministre, tout en ajoutant que la France n'avait pas "pas l'intention" de mettre son ambassade "autre part qu'à Tel-Aviv".
Jean-Yves Le Drian a également parlé de son prochain déplacement à Washington, prévu pour le 18 décembre. Il s'entretiendra avec son homologue américain Rex Tillerson, qui s'est dit "prêt à discuter avec la Corée du Nord". Une "initiative de dialogue qui ne peut qu'avoir notre encouragement", a salué le ministre de l'Europe et des Affaires étrangères. "Je sens qu'il y a un petit peu de progrès" entre les États-Unis et la Corée du Nord, a-t-il ajouté.
Le ministre du gouvernement d'Édouard Philippe a également annoncé qu'il se rendrait dès janvier 2018 en Iran, "parce qu'il faut parler avec tout le monde". Jean-Yves Le Drian ira dans ce pays frontalier de l'Irak et de l'Afghanistan pour "dire trois choses". L'accord de Vienne, qui a pour objectif de faire cesser le programme nucléaire du pays "doit être respecté". Deuxième point qui sera abordé par le ministre, "les enjeux balistiques", qui pourraient remettre en cause l'équilibre de la région. Enfin, Jean-Yves Le Drian affirmera le désaccord de la France concernant la présence de l'armée iranienne en Syrie.
Jean-Yves Le Drian a terminé son intervention en faisant un point sur les troupes de l'organisation État islamique, de plus en plus nombreuses à rejoindre l'Afghanistan. Parmi eux, "des combattants Français mais pas uniquement", a-t-il expliqué, soulignant que l'organisation terroriste était "en mutation". "La défaite territoriale de Daesh ne signifie pas la défaite de Daesh", a-t-il poursuivi, affirmant que ces premières victoires doivent "nous amener à embrayer sur un processus de reconstruction à la fois en Irak et en Syrie".
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