François Hollande : une conférence de presse orientée sur l'international

On refait le monde avec :
-Alain Duhamel, éditorialiste
-Philippe Besson, écrivain
-Nicolas Domenach, journaliste à RTL
-Yves Thréard, directeur-adjoint de la rédaction du Figaro

Comment a t-on trouvé François Hollande à l'occasion de sa 6e conférence de presse face aux médias? "Déjà, je l'ai trouvé" ironise Nicolas Domenach. Le journaliste lance que pour certains médias, "il était mort et enterré", mais s'il concède que le chef de l'État "n'a pas été transcendant". Philippe Besson l'a trouvé "vraiment bon" sur la forme, notant que la tache du président de la République a été facilitée par les sujets essentiellement "régaliens" qui ont donné le rythme de la conférence de presse.

Une conférence de presse faite pour les journalistes, ni mieux ni moins bien

Yves Thréard

Yves Thréard s'interroge quant à lui sur l'horaire matinal du grand oral : "une conférence de presse faite pour les journalistes, ni mieux ni moins bien". Alain Duhamel estime que la programmation rendra l'ensemble "bien plus valorisant", notant que "électoralement, ce n'est pas idiot".

Le président de la République est néanmoins apparu à certains moments agacé, qui semblait parfois déplorer la redondance de certaines questions, "sur la partie franco-française" précise Alain Duhamel. En disant que 2017 n"était pas son obsession, François Hollande a à l'inverse avoué "son obsession" déclare Yves Thréard. "Je ne connais aucun président de la République qui n'ait pas été obsédé par sa réélection", tempère Alain Duhamel.