Avec vingt-quatre heures d'avance, François Fillon a été mis en examen dans l'affaire des soupçons d'emplois fictifs pesant sur sa femme Penelope et ses enfants Marie et Charles. Après l'annonce de cette nouvelle étape judiciaire, la droite a fait bloc pour minimiser l'événement. "C'est une surprise pour personne. C'est la suite logique de la procédure enclenchée. Cette mise en examen est annoncée depuis plusieurs jours dans tous les médias", a déclaré Luc Chatel, porte-parole du candidat, sur RTL.
Le député de la Haute-Marne considère ainsi que "le choc a été déjà amorti" et espère que le débat public se portera dorénavant sur les propositions politiques des candidats. "Les Français sont dans une phase où ils ont envie que la campagne commence", dit-il, considérant que "seuls les Français jugeront" lors de l'élection présidentielle le 23 avril et le 8 mai.
Luc Chatel ne manque pas de remarquer que François Fillon se trouve toujours à environ 20% dans les sondages, malgré "l'avalanche" qui s'est abattue sur lui, et qu'il n'existe "plus d'états d'âme" au sein du parti. "Nous avons signé un accord majeur avec les centristes", note-t-il.
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