François de Rugy a salué un "message clair" de "transformation" après les annonces d'Édouard Philippe sur la réforme des institutions, soulignant que "la balle est maintenant dans le camp du Parlement".
"Le système politique ne restera pas à côté des chantiers de transformation. Le gouvernement, la majorité parlementaire votent un certain nombre de réformes qui transforment la France et un certain nombre de secteurs de la vie économique, sociale, environnementale", a-t-il déclaré dans les couloirs après l'allocution d'Édouard Philippe à Matignon.
À l'unisson de l'exécutif, le locataire du "perchoir" a martelé que "ces réformes sont attendues par les Français", dépeignant comme "une première dans notre Histoire et sans doute en Europe et dans le monde" une réduction "aussi forte" du nombre de députés et de sénateurs.
"La balle est maintenant dans le camp du Parlement. L'Assemblée nationale, j'en suis convaincu, sera à la pointe de cette réforme. Les députés enrichiront sans doute le texte du gouvernement, notamment pour renforcer les pouvoirs d'évaluation, de contrôle de l'action du gouvernement, des opérateurs publics", a ajouté le président de l'Assemblée nationale.
12h58 - C'est la fin de ce Grand Jury. Merci à tous de l'avoir suivi et à la semaine prochaine.
12h53 - "La majorité sénatoriale est attachée à un certain nombre de fonctionnements. Ce qui m'importe c'est que nous soyons capables de nous mettre d'accord" sur la réforme constitutionnelle, plaide François de Rugy.
12h48 - Sur le changement du mode de scrutin : "Emmanuel Macron est élu en mai 2018 et nous présentons en avril 2018 un projet de loi global avec un nombre de transformations de l'Assemblée nationale", se satisfait François de Rugy. "Sur cette question de la proportionnelle, je suis pour une dose à discuter", ajoute-t-il, évoquant un chiffre de 15%.
12h45 - François de Rugy est interrogé sur l'arrestation de Jean-Vincent Placé et son passage devant la justice en juillet prochain: "C'est un fait divers. Du point de vue humain, ça m'attriste. Après la justice passe, que ce soit un citoyen anonyme ou un ex-sénateur, la justice fonctionne exactement de la même manière".
12h42 - "Les travaux commencent dès cet été pour agrandir l'aéroport de Nantes", assure François de Rugy.
12h40 - Concernant l'expulsion des zadistes de Notre-Dame-des-Landes : "Il y a une ligne claire. La conséquence logique c'est que les occupations illégales cessent. Ce territoire doit garder sa vocation agricole", affirme François de Rugy. "On peut toujours craindre de la violences", lors de ces expulsions, s'inquiète-t-il néanmoins.
12h36 - À propos de l'intervention d'Emmanuel Macron au 13 heures de TF1 : "Le but dune intervention comme celle-là est de faire un travail d'explication. Je sais qu'il est tout à fait prêt à donner le sens de l'action, il sait où il veut aller, c'est pour cela qu'il a été élu".
12h29 - "Demain la SNCF sera toujours le champion des transports en France" promet François de Rugy, "mais sera un champion meilleur, qui sera une bête de course parce qu'il aura été stimulé par d'autres sociétés".
12h23 - "La convergence des luttes, on se croirait pendant la révolution de 1917", lance François de Rugy. "Mais quel gouvernement sortirait de cette convergence des luttes ? C'est quoi le projet commun après les manifestations ? Il faut que chacun fasse des propositions et les mettent sur la table".
12h21 - Jean-Luc Mélenchon appelle à une manifestation pour contrer Emmanuel Macron. Réponse du président de l'Assemblée nationale : "Il y a des gens qui aimeraient bien politiser le débat mais il faut être clair : il y a un certain nombre de positions sur le sujet de la SNCF. Mais y a-t-il une alternative de proposée ?", demande François de Rugy.
12h18 - Les interventions du Premier ministre et du Président dans les médias au sujet de la réforme SNCF sont tout à fait justifiées pour François de Rugy. "Dans notre système institutionnel, le chef de l'État ne s'est jamais défaussé. Emmanuel Macron explique sa politique, le Premier ministre également et ensuite les parlementaires sont la aussi pour faire de la pédagogie". Au sujet d'une sous-estimation de la mobilisation, François de Rugy estime pour sa part "ne pas être surpris".
12h15 - "Il faut que les grands points de la réforme soient débattus au Parlement, en revanche, les modalités peuvent passer par ordonnances", affirme François de Rugy.
12h10 - "Merci Ségolène Royal d'avoir supprimé la taxe poids lourds", lance ironiquement François de Rugy. "Je suis pour que l'on permette aux régions qui le souhaitent de revenir à l'écotaxe".
12h08 - "Il faut que la SNCF se réorganise. Chaque fois qu'on a essayé de le faire de l'intérieur, ça ne marche pas. Il faut une stimulation de l'extérieur", martèle le président de l'Assemblée nationale, qui milite pour l'ouverture à la concurrence.
12h03 - Interrogé sur la grève à la SNCF, François de Rugy affirme que "la porte est
toujours ouverte pour les négociations. De toute façon pour mener une réforme comme celle-là on ne peut pas compter sur la négociation. La CGT a toujours refusé de négocier. Il y
a 3 ans, on avait parlé d'une petite réforme de la SNCF, on nous avait dit : 'Tout a été négocié'. Et qu'est ce qu'il s'est passé ? Quand le texte est arrivé au Parlement, il y a eu une grève de 10 jours".
12h00 - Bonjour à tous, c'est le début de ce Grand Jury avec François de Rugy. Pour interroger le président de l'Assemblée nationale, Benjamin Sportouch est accompagné d'Alexis Brézet, Christophe Jakubyszyn et Marie-Pierre Haddad.
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