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"Fadettes" du Monde : Squarcini assure n'avoir été qu'un simple exécutant

L'ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini assure n'avoir été qu'un simple exécutant dans l'affaire des "fadettes" du Monde.

Bernard Squarcini, ici le 18 février 2014, affirme n'avoir été qu'un exécutant dans l'affaire des "fadettes" du Monde.
Crédit : AFP / FRANCOIS GUILLOT
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Bernard Squarcini, l'ancien patron de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) n'était qu'un simple exécutant dans l'affaire des "fadettes" du Monde. Il a assuré ce mardi 18 février devant le tribunal correctionnel de Paris avoir agi dans le respect de la loi. Ce spécialiste du renseignement comparaissait pour ("fadettes") du journaliste du Monde, Gérard Davet, et d'un ancien conseiller technique de la Chancellerie, David Sénat, soupçonné d'être sa source.

Ces demandes visaient à identifier les sources de Gérard Davet, auteur d'un article publié le 17 juillet qui citait des extraits du procès-verbal d'audition de Patrice de Maistre, gestionnaire de fortune de l'héritière du groupe de cosmétiques L'Oréal, Liliane Bettencourt. L'audition, qui datait de la veille seulement de la publication de l'article, mettait en lumière la proximité entre Patrice de Maistre et Eric Woerth, alors ministre du Travail.

Des ordres de Frédéric Péchenard

A l'audience, l'ancien patron du renseignement intérieur s'est positionné en exécutant, qui avait reçu un ordre de son supérieur, le directeur général de la police nationale, Frédéric Péchenard. Ce dernier, qui n'était pas visé par les faits et pas cité comme témoin, aura été le grand absent de ce procès. Très combatif, Olivier Squarcini a également assuré avoir agi "de manière très proportionnelle et très limitée", en s'appuyant sur l'article 20 de la loi du 10 juillet 1991, qui autorise le contrôle des communications "aux seules fins de défense des intérêts nationaux".

"On est dans un ministère régalien (celui de la Justice), on n'est pas au ministère de la Culture", a justifié Bernard Squarcini, qui dit avoir voulu mettre un terme à un fonctionnement "un peu anormal" des institutions. A l'audience, Gérard Davet a dénoncé des "méthodes typiquement barbouzardes", les renseignements agissant en secret, sans que la justice ne soit saisie des faits. Pour lui, les ordres sont venus directement de l'Elysée.

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