Michel Barnier se dit disposé à travailler avec "des gens de gauche, il y a de bonnes idées partout"

"J'ai accueilli Sébastien Lecornu dans ses fonctions de Premier ministre, je lui ai souhaité la bienvenue", a-t-il déclaré. 

Retraites, gouvernement, cohabitation... Retrouvez ici l'essentiel de la première interview du Premier ministre Michel Barnier sur TF1 ⤵️

Michel Barnier

Michel Barnier : réforme des retraites, gouvernement, cohabitation... Ce qu'il faut retenir de sa première interview

Sur sa relation avec le chef de l'État, qu'il connaissait de longue date et avec qui il déjeuné ce midi, Michel Barnier se veut clair : "J’ai marqué beaucoup d’oppositions avec lui par le passé même si j’ai dû voter pour lui lors du second tour. Mais j’ai du respect pour l’homme", dit-il.

Il conclue : "Le gouvernement doit gouverner et le président de la République doit présider".

Sur l'écologie, sujet clé sur lequel il est attendu au tournant, mais aussi l'économie du pays, Michel Barnier déclare : "Il y en a marre de faire des chèques en blanc sur les générations futures". Il cite comme ses priorités l'écologie, les services publics, mais aussi la "revalorisation du travail", "le mérite sur le terrain", "les bas salaires", mais aussi la santé.

Évoquant les finances de la France, et notamment l'état de l'hôpital et la dépense publique, Michel Barnier souligne que l'on a "besoin de services publics" et qu'il tient plus que jamais à leur préservation, qui aiderait aussi "la croissance".

Face au mécontentement des électeurs de gauche, Michel Barnier ne souhaite pas s'exprimer, pour l'heure, sur ce qu'il souhaite faire notamment en matière de retraites. "On ne va pas tout remettre en cause", lâche-t-il toutefois, sans en dire plus, souhaitant "ouvrir le débat sur l'amélioration" du texte. Il réserve ses réactions pour sa déclaration politique générale, qu'il prononcera devant l'Assemblée.

Au cœur des débats depuis son arrivée à Matignon, la proportionnelle souhaitée par le Rassemblement national. "Il n'y a pas de ligne rouge", dit-il, bien qu'il faille "discuter" avec les autres forces politiques, ajoute-t-il. Sur les électeurs du Rassemblement national, ceux-ci "comptent", assure-t-il par ailleurs, tout comme les abstentionnistes.

Michel Barnier réitère aussi sa volonté "d'ouvrir la porte" à d'autres idées. "Oui, des gens de gauche", acquiesce-t-il, en rappelant qu'il a grandi avec une mère "chrétienne, de gauche".

Sur "l'écoute" et le "respect" évoqué dans son discours hier. "Je pense qu'on n'a pas assez travaillé collectivement", dit Michel Barnier, évoquant "l'importance" du "Parlement". Une nouvelle prise de distance avec Emmanuel Macron et l'ex-majorité.

Michel Barnier débute son entretien dans le 20 Heures de TF1. Il évoque son parcours en tant que ministre, organisateur des JO d'hiver et à la commission européenne. Des qualités de qui lui ont valu d'être nommé par Emmanuel macron, dit-il.

Pour sa première interview en tant que Premier ministre, Michel Barnier va s'exprimer dans le journal de TF1 à 20h. Une prise de parole très attendue, dans laquelle il pourrait esquisser de prochaines annonces.

Après avoir échangé avec Gabriel Attal ce matin et Emmanuel ce midi, Michel Barnier a reçu l'un de ses prédécesseurs, l'ex-premier ministre Jean Castex et actuel patron de la RATP, rapporte l'Agence France-Presse. Un nouveau nom qui s'ajoute à la liste de ses consultations, en vue de constituer son gouvernement.

Anne Hidalgo ne digère manifestement pas la nomination de Michel Barnier à Matignon. Elle met en cause les dissensions du Parti socialiste autour de la candidature de Bernard Cazeneuve : "C'est mon parti qui a empêché sa nomination", a-t-elle déclaré dans une conférence de presse au Carreau du Temple (IIIe arrondissement de Paris), ce vendredi.

"On aurait pu avoir un Premier ministre de gauche correspondant un peu plus à ce qui a été le vote des Français au 2e tour des législatives", a-t-elle déploré, se disant dans "une colère assez profonde", contre son parti qui "n'a pas été capable" d'être "au rendez-vous de l'Histoire".

En plus de Bruno Retailleau, chef des sénateurs LR, Gérard Larcher, président du Sénat, et Laurent Wauquiez, Michel Barnier va enchaîner les rendez-vous en vue de constituer son gouvernement. Il rencontrera Élisabeth Borne samedi, mais aussi Édouard Philippe dimanche, rapporte l'AFP. Le président d'Horizons et candidat déclaré à la présidentielle de 2027 souhaite lui prêter main forte.

Avec la nomination de Michel Barnier, qui compte bien selon les dires de son cabinet, profiter de sa "liberté" de Premier ministre, Emmanuel Macron pourrait revoir sa copie en matière gouvernance. "Le chef de l'État est nécessairement diminué par la dissolution. On n'aura plus la même présidence. C'est au Premier ministre d'aller au charbon, de trouver des alliances, des coalitions", analyse la constitutionnaliste Anne-Charlène Bezzina, de l'université de Rouen, pour l'AFP.

Un constat que le président concède : il se recentrera sur son rôle de "garant" des institutions, "d'arbitre" et ne dictera plus la politique gouvernementale, assure-t-on au sommet de l'État. Conséquence, l'Élysée et Matignon n'auront plus de conseillers partagés, comme c'était le cas depuis sept ans, et ceux du président n'assisteront plus aux réunions interministérielles, où beaucoup se joue.

De l'autre côté de la Manche, l'arrivée à Matignon de l'ancien commissaire européen en charge des négociations pour le Brexit fait beaucoup réagir.

Pour le Daily Telegraph, un journal de droite, c'est Michel Barnier, le "dur du Brexit", qui est de retour. Pour le député "europhobe" Nigel Farage, la nomination de Michel Barnier à Matignon, "fanatique de l'UE", fera "les affaires" du gouvernement travailliste.

Le parti travailliste au pouvoir aimerait quant à lui relancer ses relations avec Bruxelles sans revenir dans l'Union. ⤵️

RTL Midi

Michel Barnier Premier ministre : à Londres, l'arrivée du négociateur en chef du Brexit à Matignon divise

En pleine phase de consultations et de discussions pour former un nouveau gouvernement, Michel Barnier sera reçu samedi à la mi-journée par Yaël Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, pour échanger à propos de sa future déclaration politique générale, relaie l'Agence France-Presse. Il doit s'entretenir avec Emmanuel Macron dans la journée.

Gabriel Attal a laissé au nouveau Premier ministre Michel Barnier, qui a fait du pouvoir d'achat une de ses priorités, une proposition pour "désmicardiser" la France, en revoyant le système d'exonérations de cotisations sociales, a-t-on appris vendredi auprès d'un conseiller gouvernemental sortant.

Il s'agit d'une "refonte structurelle" de ces exonérations qui concernent aujourd'hui les salaires jusqu'à 3,5 Smic, a indiqué à l'AFP ce conseiller de Matignon, confirmant une information des Echos.

Ces exonérations, maximales au niveau du Smic, instaurées pour soutenir l'emploi, sont aujourd'hui accusées par certains économistes de freiner la progression salariale en créant des "trappes à bas salaires".

Les consultations de Michel Barnier ont débuté dès ce matin, avec Gabriel Attal, désormais ex Premier ministre en tant que chef de file des députés Ensemble, et les représentants du parti de Michel Barnier, Les Républicains.

On en parle avec Hervé Marseille, sénateur des Hauts-de-Seine et président de l'union centriste, qui fait partie de ceux qui se sont félicités de cette nomination.

Les invités de RTL

MICHEL BARNIER - Le Sénateur Hervé Marseille est l'invité de RTL Midi

06/09/2024 à 13:02 — 05m51s

Le groupe des députés macronistes Ensemble pour la République n'aura "ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel" au gouvernement de Michel Barnier auquel il n'exclut pas de participer, a affirmé son président Gabriel Attal vendredi après sa rencontre avec son successeur à Matignon.

"Il n'y aura de notre part ni volonté de blocage, ni soutien inconditionnel : seule la volonté d'être utiles à notre pays et fidèles à nos valeurs nous guidera", a assuré l'ancien Premier ministre en évoquant une "possible participation" des macronistes au futur gouvernement, dans un message aux députés de son groupe transmis par son entourage.

Selon Bruno Retailleau, une des premières questions qui a été posée à Michel Barnier a porté sur sa marge de manoeuvre par rapport au président de la République, "si ce sera un Premier ministre collaborateur, auquel cas ce pourrait être sans nous, ou est-ce qu'il sera un Premier ministre de plein exercice" parce que "ce n'est pas l'Élysée qui détermine et conduit la politique de la nation".

Après ces premières consultations, Michel Barnier s'est rendu à l'Elysée à la mi-journée pour un rendez-vous de travail avec Emmanuel Macron.

"On veut sortir la France du blocage et on a dit qu'on assumerait nos responsabilités. Mais on ne le fera que sur un programme qui donne la garantie de répondre aux préoccupations des Français", a déclaré Laurent Wauquiez, le président du groupe Droite républicaine à l'Assemblée aux côtés de son homologue du Sénat.

En Angleterre, Michel Barnier est considéré par certains comme étant "l'europhile" dur en affaire au moment de négocier la sortie de l'Union européenne.

RTL Midi

MICHEL BARNIER - À Londres, un souvenir mitigé du négociateur du Brexit

06/09/2024 à 12:53 — 01m35s

Le suspense a donc pris fin : Michel Barnier s'est installé à Matignon avec la lourde tâche de composer une équipe capable de durer, de construire un budget, bref, de gouverner. Gouverner oui. Mais avec qui ? Marie-Bénédicte Allaire et Arthur Bellier font le point sur RTL en direct de Matignon. ⤵️

RTL Midi

MICHEL BARNIER - Gouverner, oui, mais avec qui ?

06/09/2024 à 12:24 — 05m01s

Les consultations entamées par le nouveau Premier ministre Michel Barnier avec les forces politiques en vue notamment de constituer un gouvernement se passent "très bien", elles sont "pleines d'énergie", a affirmé vendredi le chef du gouvernement en quittant Matignon.

Interrogé par l'AFP pour savoir comment se passaient ces discussions, Michel Barnier a répondu "très bien, pleines d'énergie". Le Premier ministre quittait Matignon pour se rendre à l'Elysée pour un rendez-vous de travail avec le président Emmanuel Macron, après avoir reçu Gabriel Attal pour le groupe macroniste et les responsables de la droite, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et le président du Sénat Gérard Larcher.

Tout juste nommé, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a rencontré sa famille politique afin d'évoquer la formation d'un futur gouvernement.

Les dirigeants LR on ainsi posé une condition claire : ils participeront au gouvernement pour appliquer le programme de Michel Barnier.

Alors que Michel Barnier s'entretient ce matin avec les des membres de Renaissance et de LR, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure affirme sur France inter "qu'aucune personnalité" de son camp "ne rentrera dans son gouvernement".

Au lendemain de l'arrivée de Michel Barnier à Matignon, une question est sur toutes les lèvres : la réforme des retraites. Un dossier explosif analysé ce matin par François Lenglet. ⤵️

L'angle éco de François Lenglet

LENGLET-CO - La réforme des Retraites : le dossier explosif

06/09/2024 à 07:49 — 02m44s

Les priorités du nouveau Premier ministre restent encore à préciser. Tout juste a-t-il assuré que "l'école restera la priorité du gouvernement", de même que d'autres chantiers dont "l'accès aux services publics", "la sécurité au quotidien", "la maîtrise de l'immigration", ou encore le travail et le pouvoir d'achat.

Une feuille de route a priori consensuelle, même si Michel Barnier a promis "des changements et des ruptures" et laissé augurer de choix difficiles avec la volonté affichée de "dire la vérité" sur "la dette financière et écologique".

Enorme pic à la bourse pour l'Euro et pour les banques françaises au moment de la nomination de Michel Barnier. Pourquoi le nouveau Premier ministre rassure-t-il la Finance ?

Les explications de Martial You ⤵️

L'angle éco de François Lenglet

L'ÉCO & YOU - Pourquoi les marchés financiers saluent l'arrivée de Michel Barnier

06/09/2024 à 06:57 — 03m04s

Michel Barnier, toujours membre des Républicains (LR), peut également compter sur sa famille politique. "C'est quelqu'un de chez nous, on va pouvoir engager le dialogue facilement avec lui", se réjouit la secrétaire générale du parti de droite, Annie Genevard.

Les députés du groupe centriste Liot (Libertés, Indépendants, Outre-mer, Territoires) font aussi montre de bonnes dispositions à l'égard de ce "politique avec une expérience forte" qui "correspond en partie au profil" qu'ils souhaitaient, sous réserve que "la composition du futur gouvernement et (ses) orientations marquent un changement de méthodes et de cap".

Olivier Faure s'est par ailleurs défendu vendredi d'avoir bloqué la nomination de l'ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve à Matignon et d'être ainsi indirectement à l'origine d'un gouvernement de droite comme le lui reprochent ses opposants au PS.

"C'est une fable totale (...) Le PS n'a pas ce pouvoir et la responsabilité incombe uniquement au chef de l'État qui s'est placé de lui-même sous la coupe de l'extrême droite", a répondu Olivier Faure.

"Nous n'étions pas prêts à simplement cautionner un casting. Nous voulions savoir pour quoi faire. C'est quand même la moindre des choses", a-t-il ajouté.
Il a assuré avoir "plaidé jusqu'à hier matin pour que ce soit une personnalité de gauche qui soit au gouvernement".

Le nouveau Premier ministre Michel Barnier, qui a entamé une série de consultations des forces politiques pour notamment composer son gouvernement, sera reçu à la mi-journée vendredi par Emmanuel Macron à l'Elysée, a appris l'AFP auprès de Matignon, confirmant une information de LCI.

Le chef du gouvernement se rendra à ce rendez-vous prévu à midi après avoir reçu à Matignon son prédécesseur et chef du groupe des députés Ensemble pour la République Gabriel Attal, puis les responsables de la droite, le président du Sénat Gérard Larcher, et les chefs de file des députés Laurent Wauquiez, et des sénateurs Bruno Retailleau.

Dans son édito du 6 septembre, Étienne Gernelle analyse la passation de pouvoir entre Gabriel Attal et Michel Barnier. Pour le directeur du Point, sur le fond comme sur la forme, le nouveau Premier ministre a été très critique envers Emmanuel Macron.

L'édito d'Etienne Gernelle

ÉDITO - "Michel Barnier a sorti la boîte à gifles", estime Étienne Gernelle

06/09/2024 à 07:47 — 02m17s

Après la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre, écoutez l'analyse de Franz-Olivier Giesbert, auteur de Histoire intime de la Ve République, tragédie française, chez Gallimard, paru en novembre 2023.

Les invités de RTL

MICHEL BARNIER - Franz-Olivier Giesbert est l'invité de Amandine Bégot

06/09/2024 à 08:33 — 08m39s

Programme chargé pour le nouveau Premier ministre. Dès ce matin, Michel Barnier recevra à 09H00 son prédécesseur Gabriel Attal, président du groupe macroniste Ensemble pour la République (EPR) à l'Assemblée, puis à 10H15 les dirigeants de son propre parti, Les Républicains (LR), pour examiner les conditions d'une participation à sa future équipe gouvernementale.

La prétendante de la gauche estime que le chef de l'État se place dans une situation de "cohabitation avec le Rassemblement national" et confirme que le Nouveau Front Populaire votera la censure du gouvernement de Michel Barnier.

Regardez son entretien avec Thomas Sotto ⤵️

Les invités de RTL

MICHEL BARNIER - Lucie Castets est l'invitée de Thomas Sotto

06/09/2024 à 08:02 — 09m10s

Après 51 jours d'attente, Emmanuel Macron a enfin nommé un successeur à Gabriel Attal à Matignon. C'est finalement Michel Barnier qui a été choisi, contrairement à ce que souhaitait le Nouveau Front Populaire. Celui-ci avait désigné Lucie Castets, qui est, ce vendredi 6 septembre, l'invitée de RTL Matin.

"Je suis très en colère, comme des millions d'électeurs français qui se sentent trahis, assure-t-elle. Ils se sont mobilisés pour faire barrage au RN et on a un Premier ministre qui est dépendant au Rassemblement national. De fait, le président se place en cohabitation avec le Rassemblement national."

Dans son édito, le nouveau chroniqueur de RTL Georges Malbrunot revient sur la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre et ce qu'elle pourrait représenter pour le chef de l'État.

RTL autour du monde

ÉDITO - Pourquoi Barnier, l'air de rien, ne va pas ménager Macron

06/09/2024 à 07:24 — 02m19s

Pas question pour le RN de participer au futur gouvernement. "On est dans l'opposition et on regarde comment le Premier ministre évolue, assure Louis Aliot sur RTL. On est dans une situation difficile, personne n'a de majorité. C'est une double cohabitation, Emmanuel Macron n'a pas de majorité à l'Assemblée et monsieur Barnier non plus, il représente un parti qui a le plus petit groupe."

Il va falloir qu'il compose dans les textes. Je pense que nous repartirons au vote au mois de juillet l'année prochaine", conclut-il.

Le Rassemblement national a annoncé que la première proposition de loi de sa niche parlementaire sera l'abrogation de la réforme des retraites. "On l'a dit, on s' tiendra, assure Louis Aliot sur RTL. C'est attendu par 70% des Français.

Le maire RN de Perpignan est revenu, ce 6 septembre, sur la nomination de Michel Barnier à Matignon.

Sur RTL, il se montre plutôt satisfait des mots utilisés par le Premier ministre dans son discours, des thèmes abordés comme l'immigration, de rupture, de niveau de vie, de respect.

"Il est temps que le pouvoir s'intéresse 'aux gens d'en bas', comme il l'a mentionné", on va regarder ça de près. Mais il faut rester très vigilants, surtout face à Michel Barnier qui n'a jamais vraiment suscité d'engouement populaire ou politique.

Nommé jeudi à Matignon, Michel Barnier est déjà au travail. Chargé par le président de la République de "constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays", le Savoyard de 73 ans se sait déjà en sursis et va devoir trouver les bons équilibres pour ne pas tomber à la première motion de censure.

Il recevra dès ce vendredi matin les dirigeants de son parti, Les Républicains. Celui qui veut "rassembler et respecter tout le monde " a aussi pris contact avec "certaines personnalités de gauche" et doit continuer d'échanger y compris avec La France insoumise et le Rassemblement national.