En cas de dissolution de l'Assemblée nationale, il faudrait "tout faire" pour pousser François Hollande à la démission, ont estimé Hervé Mariton, candidat à la présidence de l'UMP, et Guillaume Peltier, un des chefs de la "Droite forte", ce mardi 2 septembre.
Interrogé sur une place de Premier ministre pour Nicolas Sarkozy en cas de dissolution et de victoire l'UMP, Guillaume Peltier a rétorqué : "Ma conviction, et j'espère et je pense la sienne : il nous faudra tout faire si jamais il y avait ce processus de dissolution - même si ce n'est pas à l'ordre du jour et je ne crois pas à la politique fiction - pour obtenir la démission de François Hollande".
"Nous ne voulons pas être les complices, les otages ou les comptables du quinquennat de François Hollande qui est en train de ruiner notre pays", a accusé l'élu UMP sur LCI et Radio Classique. Et d'ajouter qu'il ne croit "pas que François Hollande fera faire hara-kiri à sa majorité".
De son côté, Hervé Mariton, interrogé sur RMC et BFMTV, a estimé qu'en cas de dissolution, "l'intérêt de la France alors est que François Hollande s'en aille. Ce que je propose, c'est qu'aux élections législatives qui viendraient après la dissolution (...) nous mettions dans le débat de la campagne le départ du président de la République et que nous disions clairement aux Français ce qu'est notre projet".
En cas de revers de la gauche, "je souhaite qu'il reste à François Hollande un peu de dignité et je pense qu'alors sa responsabilité est de s'en aller". "S'il ne part pas je pense que ça engage un blocage institutionnel", a également déclaré le député UMP de la Drôme.
Je ne veux pas que la France vive dans l'ambiguïté.
Hervé Mariton
"Il vaut mieux un moment un peu rude pendant quinze jours où les choses se mettent en place : soit à un moment François Hollande finit par comprendre ce qu'a été réellement la volonté du peuple, soit il accepte de rester uniquement pour inaugurer les chrysanthèmes et ça, à la limite, on peut l'admettre", a-t-il tonné. "Mais ce que je veux c'est soit un président de la République qui tienne immédiatement compte de ce qu'a été la volonté des Français, soit qu'on ait cette période un peu dure d'une quinzaine de jours qui permette de mettre noir sur blanc ce qu'on veut faire pour le pays. Je ne veux pas que la France vive dans l'ambiguïté", a-t-il conclu.
L'hypothèse d'une dissolution de l'Assemblée est redoutée par l'UMP, contrairement au Front National qui la réclame inlassablement. Plusieurs membres de l'UMP ont annoncé leur refus d'une nouvelle cohabitation.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte