Après les attentats qui ont endeuillé la France le 13 novembre, le président et le premier ministre ont parlé de "guerre" contre Daesh. Mais pour Dominique de Villepin, adopter un discours martial est une erreur. "Le piège qui nous est tendu c’est de faire croire que nous sommes en guerre. Le fait d’utiliser des grenades, des kalachnikovs, des munitions, ne constitue pas une armée. Une guerre c’est deux États qui se confrontent", explique l'ancien Premier ministre et ministre de l'Intérieur.
Cette approche de 'guerre' contre le terrorisme n’est pas la bonne
Dominique de Villepin
"La vérité, c’est qu’ils veulent nous diviser et pousser le pays à la guerre civile. Eux, ils veulent nous détruire. Je souhaite qu’on tire les leçons de l’expérience. Les choses ne font que s’aggraver, on n’a gagné aucune de ces guerres. Ce n’est pas à nous d’engager le combat avec nos armées là-bas. Cette approche de 'guerre' contre le terrorisme n’est pas la bonne", a martelé Dominique de Villepin, qui appelle à la retenue. "Nous sommes dans une période où les mots doivent avoir du sens", explique l'ancien ministre de l'Intérieur.
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