Attentats à Paris : 7 gardes à vue dans l'entourage du kamikaze
Les proches du kamikaze Omar Ismaïl Mostefaï sont en garde à vue et leurs domiciles ont été perquisitionnés.
Sept membres de l'entourage familial du kamikaze français identifié comme étant Omar Ismaïl Mostefaï ont été placés en garde à vue, dont son père, l'un de ses frères et la femme de ce dernier. Leurs domiciles, situés respectivement à Romilly-sur-Seine dans l'Aube et Bondoufle dans l'Essonne, ont été perquisitionnés samedi 14 novembre. Les gardes à vue des proches de Mostefaï visent à procéder à des vérifications, un usage courant dans ce type d'enquête.
Le frère du kamikaze a affirmé tomber des nues en apprenant que son cadet était impliqué dans les attentats, notamment dans la prise d'otage du Bataclan, où il a causé la mort, avec au moins deux autres kamikazes, d'au moins 89 personnes. "C'est un truc de fou, c'est du délire...", avait-il réagi samedi avant sa garde à vue auprès de l'AFP, la voix tremblante. Il avait raconté avoir coupé les ponts avec Omar Ismaïl Mostefaï depuis plusieurs années, à cause d'"histoires de famille", mais il ne l'imaginait pas s'être radicalisé.
Selon le procureur de Paris, François Molins, trois assaillants sont morts au Bataclan, trois autres se sont fait sauter près du Stade de France, où 80.000 personnes, dont le président Hollande, assistaient au match de football France-Allemagne, et un dernier boulevard Voltaire. Les trois autres attaques ont visé des bars et restaurants notamment rue de Charonne (19 morts) et rue Alibert (15 morts).
- Attentats à Paris : Molenbeek, plaque tournante du terrorisme en Belgique
- Attentats à Paris : le Bataclan, une salle qui n'a pas été visée au hasard
- Attentats à Paris : Omar Ismaïl Mostefaï "faisait sa vie comme un jeune de 25 ans"
- EN DIRECT - Attentats à Paris : un bilan provisoire de 129 morts, deux kamikazes identifiés, première vague d'interpellations
