La garde à vue de Jean-Pierre Bechter, maire UMP de Corbeil-Essonnes, devrait prendre fin ce vendredi matin devant des juges d'instruction. L'élu pourrait être mis en examen pour blanchiment d'argent et corruption.
Les enquêteurs ont trouvé des traces de mouvements d'argent liquide à hauteur de trois millions d'euros. Ils soupçonnent une redistribution dans les quartiers de la ville afin d'acheter des voix dans le cadre de la campagne des élections municipales de 2008.
L'avocat de l'édile assure que son client est "innocent et impatient de s'expliquer". Si Jean-Pierre Bechter doit s'expliquer sur son propre cas, l'ombre de Serge Dassault, dont l'élection avait été annulée en 2009 pour les mêmes soupçons, plane sur cette affaire. Le sénateur UMP de 88 ans affirme de son côté que les mouvements de cash ne servent pas à acheter des élections mais seulement à "aider les gens à travailler".
Protégé par l'immunité parlementaire qu'a refusé de lui retirer le Sénat, Serge Dassault ne faisait pas partie des gardés à vue de cette affaire. L'élu affirme cependant se tenir à la disposition des magistrats
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