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Copé est le "porte-parole de groupes extrémistes" pour Peillon

Le ministre de l'Education nationale dénonce "le mensonge" de Jean-François Copé et de Bruno Le Maire, qui s'opposent aux valeurs de l'école.

Le président de l'UMP Jean-François Copé à Paris le 23 janvier 2014.

Crédit : AFP / KENZO TRIBOUILLARD

La rédaction numérique de RTL & AFP

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Le ministre de l'Education nationale Vincent Peillon accuse Jean-François Copé de se faire "le porte-parole de groupes extrémistes" après la polémique autour du livre pour enfants "Tous à poil" lancée dimanche par le président de l'UMP.

Interrogé dans Libération à paraître mercredi 12 février sur les critiques de Copé et de Bruno Le Maire, Peillon a noté qu'il y avait "deux registres" d'attaques. "L'un, totalement irresponsable, est celui de M. Copé qui se fait le porte-parole de groupes extrémistes. C'est très préoccupant, et je ne crois pas que tous les hommes et les femmes de droite s'y retrouvent", dit-il. 

"L'autre registre, tout aussi démagogique mais plus subtil, est celui de M. Le Maire: l'école n'apprendrait plus à lire, écrire, compter", a jugé le ministre. Lors d'une interview dimanche sur le plateau du Grand Jury (RTL-LCI-Le Figaro), le député-maire de Meaux a brandi un livre pour enfants qu'il a présenté comme "recommandé aux enseignants" pour les classes primaires et intitulé "Tous à poil", se demandant s'il fallait "en sourire".

Contre les valeurs de l'école

Pour Le Maire, les enseignants "sont là pour apprendre à nos enfants à lire, à écrire, à compter, à maîtriser les savoirs fondamentaux", "pas pour faire l'éducation des nos enfants à la place des parents". Selon Peillon, "on assiste à une offensive de milieux extrémistes telle qu'on n'en avait pas connue depuis longtemps, contre les valeurs de l'école - la raison, l'égalité, la laïcité". 

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"Ce qui est paradoxal aujourd'hui, c'est que des dirigeants républicains et prétendument laïcs se joignent à ces attaques. Je pense à Monsieur Copé qui l'a fait à deux reprises", a-t-il poursuivi, estimant que "sans doute ces dirigeants font-ils des calculs politiciens à courte vue".

"Leur outil de propagande est le mensonge. Ils mentent sur les ABCD en voulant faire croire qu'on allait apprendre à des petits garçons à s'habiller en petites filles alors qu'il s'agit d'éduquer au respect. Ils mentent quand ils prétendent que l'éducation nationale impose la lecture d'ouvrages recommandés par des associations de parents", a-t-il dénoncé.

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