Copé attend de Valls des détails sur les 50 milliards d'euros d'économie
Le président de l'UMP Jean-François Copé, a affirmé attendre des détails sur les 50 milliards d'euros d'économie du discours de politique générale de Manuel Valls.
Jean-François Copé, président de l'UMP, affirme attendre du discours de politique générale que doit prononcer mardi 8 avril Manuel Valls le "détail des 50 milliards" d'euros d'économie, "l'abandon de la réforme pénale" ou encore celle des rythmes scolaires,dans une interview au Journal du dimanche.
Critiques
"J'aimerais qu'il donne le détail crédible des 50 milliards de baisse de dépenses publiques, abandonne la réforme pénale et celle des rythmes scolaires et apporte des clarifications sur la politique familiale", affirme Copé, à deux jours du discours du nouveau Premier ministre.
J'aimerais qu'il donne le détail crédible des 50 milliards de baisse
Jean-François Copé
"Il note au passage "qu'il y a d'ailleurs quelque chose d'incongru pour un Premier ministre à demander au Parlement la confiance alors qu'il présente un gouvernement incomplet" puisque les secrétaires d'Etat doivent être nommés après le discours de Manuel Valls.
Alors qu'on lui fait remarquer que ne pas soutenir le pacte de responsabilité, ce serait quand même un mauvais signe pour les entreprises, Copé répond : "Voilà trois mois qu'on nous parle de ce pacte. Êtes-vous capable de me dire de quoi il en retourne exactement ?"
Les élections municipales "ont marqué un séisme"
Selon lui, les élections municipales "ont marqué un séisme dont on n'a pas encore mesuré toute l'ampleur" et "cette victoire de la droite marque l'aube d'un grand changement dans la vie politique de notre pays."
Cette victoire de la droite marque l'aube d'un grand changement
Jean-François Copé
"L'UMP est la grande gagnante" du scrutin, alors que "notre parti était réputé incapable de se reconstruire après la défaite de 2012", ajoute le député-maire de Meaux.
"Cet énorme résultat nous encourage et nous engage. Nous avons désormais plus qu'avant le 30 mars une responsabilité devant les Français. L'UMP va changer de dimension. En 2012, nous étions un parti en lambeaux. À présent, premier parti de France, nous pouvons poursuivre le travail de refondation et bâtir un projet présidentiel."
