Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a envoyé
samedi 11 juillet un message de fermeté à Bayonne, où un chauffeur de bus est mort lors
d'une agression, affirmant que "la solution c'est de réaffirmer
l'autorité".
"Ce n'est pas un simple fait divers", a ajouté le ministre
devant la presse, dénonçant "des actes barbares qui n'ont aucune
excuse". "Jamais comme ministre de l'Intérieur, jamais le Président
et le Premier ministre ne pourront laisser se banaliser une violence gratuite,
inacceptable". Il s'agit, a-t-il ajouté, d'un "problème intrinsèque de la société
française".
Gérald Darmanin a expliqué qu'il avait demandé au préfet des Pyrénées-Atlantiques
de réunir les élus locaux, les parlementaires et les sociétés de transport pour
dégager des solutions sur la sécurité. À son arrivée à Bayonne, il a d'abord rencontré la famille du
chauffeur de bus décédé vendredi.
RTL a pu interroger la femme du défunt : "Ça nous donne une force supplémentaire de se battre (…). C’est de la barbarie, ce n’est pas normal, il faut arrêter ce massacre. C’est arrivé chez nous, ça nous a détruit, ça a détruit Philippe…Tellement de choses que, voilà, maintenant il faut absolument maintenant taper du poing sur la table et que ça ne se reproduise surtout plus (…). Je veux faire confiance à la justice en demandant la peine exemplaire. Le message a été reçu, je pense qu’on a été écouté et entendu."
Il s'est ensuite rendu à la mairie de la cité
basque et à la sous-préfecture pour y rencontrer les élus et représentants de
l'État avant de s'entretenir avec des conducteurs du réseau local Chronobus.
La famille de Philippe Monguillot avait annoncé vendredi soir le décès
de ce chauffeur de 59 ans, en état de mort cérébrale depuis son agression. Père de trois filles, âgées de 18 à 24 ans, Philippe Monguillot été victime d'une
agression "d'une extrême violence", roué de coups et grièvement
blessé à la tête alors qu'il voulait contrôler le ticket d'une personne et
exigeait le port du masque pour trois autres passagers, selon le parquet de
Bayonne.
Deux hommes âgés de 22 et 23 ans et connus des services de police se
trouvent en détention provisoire. Ils ont été mis en examen pour "tentative d'homicide
volontaire", une incrimination qui doit être requalifiée en "homicide
volontaire sur un agent de réseau de transports publics" à la demande du
parquet. Deux complices, dans la trentaine, ont été écroués cette semaine
pour "non assistance à personne en danger".
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