Bruno Le Roux : "Vouloir le débat sur les primaires trois ans avant, c'est parier sur la défaite"

Bruno Le Roux, le chef des députés socialistes à l’Assemblée reconnaît qu’il faut tirer les enseignements des élections européennes avec le score historique du Front national. Mais attention à ne pas aller trop vite et ne pas se projeter trop loin. 

Trop tôt pour des primaires socialistes

"Vouloir le débat sur les primaires trois ans avant, c’est parier sur la défaite", explique Bruno Le Roux, invité du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI. Pourtant, des voix s’élèvent, parmi la majorité, comme celles de Julien Dray ou Jérôme Guedj afin de demander une primaire au parti socialiste pour désigner le prochain candidat à la présidentielle de 2017.

Mais pour le patron des députés PS, "on n’est pas au moment où on parle des primaires". Il estime qu’il est plus important de se concentrer sur les préoccupations actuelles. "S'il y a un député qui pense avoir plus de temps pour parler de primaires, que pour parler de nos mesures, je pense qu'il est à côté des choses", ajoute-t-il.