Le député européen FN Bruno Gollnisch, proche de Jean-Marie Le Pen, a estimé, mercredi 8 avril, qu'il n'y avait "aucune raison de sacrifier quelque "composante du mouvement". C'est le premier ténor frontiste qui prend la défense du fondateur du FN depuis la crise politique qui l'oppose à sa fille Marine Le Pen. Pour Florian Philippot, vice-président du parti : "La rupture politique est définitive".
"Il n'y a aucune raison de sacrifier quelque composante de notre mouvement que ce soit en raison d'une diabolisation artificiellement entretenue, a déclaré Bruno Gollsnisch sur son blog, ni de maintenir un climat de tension que chercheraient à nous imposer nos adversaires, responsables du terrifiant déclin de notre pays".
Le respect de la discipline de notre mouvement, la légitime et fructueuse direction de sa présidente (...) me paraissent pouvoir être compatibles avec la liberté d'expression de Jean-Marie Le Pen.
Bruno Gollnisch
"Le respect de la discipline de notre mouvement, la légitime et fructueuse direction de sa présidente, l'accueil de personnalités de qualité venant d'autres horizons doctrinaux, écrit l'ancien numéro 2 du FN, me paraissent pouvoir être compatibles avec la liberté d'expression de Jean-Marie Le Pen, à qui nous devons l'existence même du Front national et sa progression au milieu de tant d'épreuves passées", ajoute-t-il.
Après les nouvelles provocations de Jean-Marie Le Pen dans Rivarol la rupture semble désormais consommée entre le président d'honneur du FN et sa fille Marine Le Pen, qui compte bien l'empêcher de mener son dernier combat électoral, en Provence-Alpes-Côte d'Azur aux régionales de décembre prochain.
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