Bernard Cazeneuve vit "un vrai bonheur" en tant que ministre de l'Intérieur

Bernard Cazeneuve ne s'offre pas de vacances, préférant rester "près de ses troupes", mais trouve le temps de confier au "Figaro" son "bonheur" d'être le tenancier de la place Beauvau.

Bernard Cazeneuve visite la base de sécurité civile de Marignane le 31 juillet 2014

Crédit : BORIS HORVAT / AFP

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Les Canadair de Bombardier, les apprentis-sauveteurs sur les pages, une leçon de civisme lors d'un atelier de jeunes... Très à l'aise dans son costume de ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve renonce à ses vacances pour monter au front. "Il est utile d'être proche de ses troupes", explique-t-il au Figaro.

Car l'homme a "la passion viscérale de l'État". "Ceux qui sont atteints de névroses narcissiques voient gonfler leur ego. Moi, je sais que nous sommes dépositaires d'une légitimité éphémère. Nous serons vite oubliés. Seul l'État perdure", se permet-il de lancer, comme une pique à certains de ses collègues.

Bernard Cazeneuve est "à l'aise" dans son costume

Lui qui est passé par les Affaires européennes et le Budget dit vivre "un vrai bonheur" depuis qu'il a investi la place Beauvau. "C'est le poste dans lequel je me sens le mieux, le plus à l'aise", raconte-t-il. Il se vit comme le "ministre de l'État" dans un "ministère des valeurs et de l'autorité".

Au point d'y passer tout son temps. Chaque jour après le dîner de 21 heures, il s'enferme dans la bibliothèque du ministère et consulte des dizaines de notes sur la politique intérieure et extérieure, raconte Le Figaro. Avec l'été, les notes se font tout de même plus rares, aussi a-t-il pu se consacrer à la lecture : La Tragédie du pouvoir, le courage de George Pompidou, d'Édouard Balladur, et l'Exception de l'islandaise Audur Ava Ólafsdóttir.

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