Christian Estrosi, 1er adjoint chargé notamment de la sécurité à Nice et engagé dans une vive polémique avec le gouvernement sur le dispositif de sécurité mis en place le 14 juillet, n'a assisté à aucune des réunions préparatoires à l'événement, a-t-on appris dimanche 24 juillet de la municipalité de droite.
Selon la même source, l'ex-maire de Nice, qui avait cédé en juin son siège à son ex-premier adjoint Philippe Pradal pour se conformer à la loi sur le cumul des mandats, était représenté à ces réunions par ses collaborateurs "les plus compétents".
Sur Twitter, le président de la région Paca s'est rapidement défendu. Il a déclaré que "ces réunions sont des réunions d'experts", et estimé qu'il s'agissait "d'attaques ridicules" pour "masquer les vraies questions".
Si Christian Estrosi y avait pointé le bout de son nez, on aurait été éberlué autour de la table
La municipalité de Nice
La municipalité abonde dans le même sens, déclarant qu'il s'agissait de "réunions d'experts". Elle ajoute : "le 1er adjoint n'y avait en rien sa place, et d'ailleurs le préfet n'y était pas non plus. Si Christian Estrosi y avait pointé le bout de son nez, on aurait été éberlué autour de la table. Tout ceci est ridicule. Sauf qu'il s'agit d'une attaque, d'un écran de fumée grossier face aux graves questions qui se posent à l'exécutif".
De son côté, la préfecture s'est "refusée à tout commentaire en raison de l'enquête en cours" de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN), saisie par le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.
Depuis l'attentat de Nice, la polémique enfle autour du dispositif de sécurité qui avait été mis en place pour le 14 juillet. Le 24 juillet, le Journal du dimanche révélait que la policière municipale chargée de la vidéosurveillance dans la ville affirmait avoir subi des pressions du ministère de l'Intérieur pour modifier son rapport sur ce dispositif. Après la publication de cette interview, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a fait savoir part ses services qu'il allait porter plainte ce dimanche pour "diffamation" en raison de ces "graves accusations".
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